Clôturant la session ordinaire de septembre : Aubin Minaku appelle la population à ne pas céder à l’anarchie
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Le président de l’Assemblée nationale a exhorté, jeudi 15 décembre, le peuple congolais à ne pas céder aux appels à la division, à l’anarchie et aux actes de violences.
Aubin Minaku a lancé cet appel dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du Parlement de la République, lors d’une séance plénière consacrée à la clôture de la session parlementaire ordinaire de septembre 2016.
Il a aussi demandé à ses collègues députés nationaux d’encourager leurs électeurs à un véritable sursaut patriotique, à la défense des valeurs et de l’identité pacifique, affirmant que l’avenir passe par la consolidation de la jeune démocratie et de la poursuite des réformes socioéconomiques prioritaires amorcées en République Démocratique du Congo.
Le chef de la représentation nationale a, en outre, fustigé la situation socioéconomique et financière du pays actuellement préoccupante du fait notamment de l’instabilité du cadre macroéconomique enregistrée depuis un certain temps et les effets de cette instabilité qui ne cessent de détériorer le pouvoir d’achat de la population.
» Dans cette situation, il serait souhaitable que le Gouvernement qui sera mis en place bientôt puisse, par des mesures adéquates, lever progressivement toutes les contraintes occasionnées, d’une part, par la baisse des cours des matières premières sur les marchés internationaux et, d’autre part, par l’absence d’appui budgétaire « , a enchaîné Aubin Minaku, exprimant la détermination de l’Assemblée nationale à s’inscrire dans ce schéma qui nécessite l’implication de tous, quant à aux sacrifices à consentir.
Consensus républicain
Dès le début de son allocution, Aubin Minaku a souhaité voir les travaux du Dialogue Inclusif en cours au Centre Interdiocésain sous la houlette de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) aboutir, dans la satisfaction de tous, à un consensus républicain bâti sur le sursaut patriotique attendu des forces en présence.
Il a, enfin, rappelé les réformes législatives poursuivies par la chambre basse du Parlement dans le cadre du Programme du Gouvernement et de certains engagements pris par aux termes de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Quoiqu’il en soit, l’opinion retiendra que la session budgétaire de septembre 2016 a été clôturée sans avoir produit le budget de l’exercice 2017, qui était son objet principal, à raison des tergiversations politiciennes.
Par Marcel Tshishiku