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Ce jeudi 15 septembre 2016 : Clôture des travaux de la dernière session parlementaire

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Ce jeudi 15 septembre 2016 : Clôture des travaux de la dernière session parlementaire

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Deuxième institution du pays après le Président de la République et avant l’exécutif et le judiciaire à laquelle se greffe souvent la presse considérée comme quatrième pouvoir, le parlement congolais, bicaméral, composé de deux chambres, l’Assemblée nationale et le Sénat, va clôturer demain jeudi 15 septembre 2016 sa session budgétaire du mois de septembre.  Celle-ci va consacrer le début de la fin de la législature actuelle.

La clôture de la dernière session parlementaire intervient dans un contexte de crise annoncée que traverse déjà le pays.  Crise dite de légitimité pourtant indexée dans le préambule de la constitution et qui est à la base des récurrentes crises qu’a toujours connues la RDC.

   En clair, celle-ci va prendre corps avec la fin du régime présidentiel de Joseph Kabila à partir du 19 décembre 2016, dans quatre jours exactement. A moins que les acteurs politiques actuellement réunis autour d’une table des négociations au centre interdiocésain ne parviennent à un consensus  pour dénouer la crise en vue.

Point n’est besoin de rappeler que la crise présentement déplorée plonge ses racines dans le défaut d’organisation des élections dans le délai fixé par la constitution.

C’est à partir du 15 janvier 2017, en effet, que le vide juridique devrait se manifester au niveau de l’Assemblée nationale.  Les 500 députés et 180 sénateurs que compte l’institution législative ne sauraient reprendre le chemin de l’hémicycle, sauf glissement à la manière de la chambre haute fin mandat depuis 2011.

En dépit de l’épiphénomène actuelle, force est de reconnaitre que les deux chambres se sont engagées à fond au regard du travail parlementaire réalisé au cours de la législature actuelle finissante.  Quand bien même on ne s’est pas empêché de constater l’interférence de l’institution Président de la République dans les affaires du parlement, principalement au niveau de la chambre basse.

Dans une démocratie naissante, cette main mise peut se comprendre mais ne peut se justifier.  Il est également à déplorer le fait que certaines lois votées au parlement n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque promulgation dans le journal officiel.

Pour l’heure, le peuple congolais a les regards tournés vers le centre interdiocésain où se déroulent des pourparlers politiques susceptibles d’aplanir des divergences et balayer d’un trait les incertitudes des lendemains politiques d’après la date fatidique du 19 décembre 2016.

Le cas de jurisprudence actuelle occasionné par la non organisation des élections en rapport avec le délai fixé par la constitution doit s’inscrire dans une page qu’il ne faut pas tourner mais qu’il faut absolument déchirer.

En attendant, à la prochaine rentrée parlementaire prévue en janvier 2017, les députés actuels pourraient assumer leur propre intérim, sauf décision contraire. Pour l’heure, une seule recommandation doit être formulée à savoir  plus jamais ça.

Par GO

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