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Sanctions contre des personnalités congolaises : Stephen Bwansa se dit indirectement touché

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Sanctions contre des personnalités congolaises : Stephen Bwansa se dit indirectement touché

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Stephen Bwansa, secrétaire exécutif du PPRD/Chine, se dit indirectement touché par des sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne infligées à certaines personnalités de la République démocratique du Congo. Pour lui, ces sanctions visent à mettre chaos la République démocratique du Congo.

 » Nous allons contrattaquer par le Conseil de sécurité de l’ONU, seul organe habilité à prendre des mesures pareilles, surtout que la RDC ne fait pas partie de l’Union européenne « , a déclaré mardi ce cadre du parti au pouvoir, devant la presse.

Parmi les leçons retenues, le SE du PPRD/Chine précise :  » nous devons penser à reconstruire notre pays et notre système bancaire, créer nos propres banques pour éviter pareils désagréments « . Car, poursuit-il, si ces sanctions prouvent notre faiblesse,  » dans cette faiblesse, se cache notre force de demain, car nous aurons nos propres banques « .
L’émergence du Congo passe par la démocratie de développement

Dans une réflexion, Bwansa estime que la lutte actuelle pour le développement du Congo est d’abord économique.  » La couleur du chat importe peu. L’essentiel est qu’il attrape la souris « , a-t-il soutenu. Pour lui, la RDC est engagée dans une dynamique de quitter la pauvreté à une vie sociale meilleure pour sa population.

Et cette mutation vers le développement prend toujours le temps qu’il faudra. Pour y parvenir, certains partenaires devront avoir la volonté de revoir leur système de mener les affaires avec l’Afrique.

Pour une meilleure lutte pour le développement, l’orateur pense qu’il serait souhaitable que dans un avenir proche, des partis politiques puissent démontrer leur combat pour le développement de la RDC par des structures susceptibles de contribuer au développement social, ce, dans le strict respect des textes et lois de la République. Il attire l’attention de certains leaders à bannir certaines pratiques qui ruinent l’économie, font fuir les investisseurs…

L’exemple asiatique

Pour Stephen Bwansa, la politique de croissance des pays asiatiques ont connu une ouverture économique grâce à des programmes de développement et à des politiques financières très rigoureux, mais aussi en utilisant le taux de change ainsi que de nombreuses structures légales pour protéger leurs marchés intérieurs.

Les pays en voie de développement ont, de leurs vœux, opté pour le programme de la croissance rapide, afin de mettre fin, le plus rapidement possible, à leurs endettements. Ce, pendant que les pays en développement présentent des craintes au sujet du nouveau système financier qui risque de déstabiliser l’architecture financière internationale déjà établie.

Pour lui, le combat de la reconstruction nationale, la redistribution des richesses sociales sont la preuve que la lutte actuelle est plus économique.  » Cela demande plus de responsabilité, de stratégies, de sacrifices… « .

La souveraineté menacée

Ce cadre du PPRD/Chine pense que la souveraineté, à ce jour, est menacée par l’ingérence de certaines puissances internationales.  » Pour elles, la souveraineté des Etats colonisés doit être déduite par des systèmes puissants pour leurs intérêts économiques « .

Réduire la pauvreté

L’orateur soutient que l’objectif de la politique, en ce 21ème siècle, consiste à réduire la pauvreté. Pour le président chinois Xi Jiping, éradiquer la pauvreté, améliorer la vie du peuple et réaliser l’aisance sociale dans son ensemble, représentent l’exigence essentielle. Bwansa dit soutenir les idées-programmes du développement de la RDC, pour que le peuple en sorte gagnant, et non les politiciens  » véreux « .

Par LM

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