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Après 48 heures de suspension,Dialogue II : les débats se poursuivent ce mardi

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Après 48 heures de suspension,Dialogue II : les débats se poursuivent ce mardi

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Trois commissions déjà constituées

Les négociations directes entre les délégués de la MP et de l’Opposition ouvertes jeudi le 08 décembre 2016 par Mgr Marcel Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) au Centre interdiocésain situé dans la commune de la Gombe ,  vont se poursuivre  demain  mardi 13 décembre.

Ces travaux avaient été suspendus pour deux jours pour permettre aux prélats catholiques qui offrent leurs bons offices de se rendre dans la province de l’Equateur pour  assister à la passation canonique de Mgr Fridolin Ambongo nommé   récemment Archevêque de Mbandaka Bikoro par le Pape Franbçois.

Lors de l’ouverture, jeudi le 08 décembre dans l’après-midi, le président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo,  Mgr Marcel Utembi, a dit  placé ces assises sous le signe de la cohésion nationale tout en appelant les participants au sens élevé de responsabilité, afin de trouver des solutions susceptibles de faire sortir la République Démocratique du Congo de la crise.

Selon les orientations des organisateurs qui sont les évêques catholiques, les participants à ce dialogue inclusif devront se focaliser sur les points de divergences, afin de produire un document qui soit beaucoup plus inclusif et rencontrant les points de vue de tous.

Le président de la CENCO exhorte les participants

Au deuxième jour de ces assises du centre interdiocésain, ux , le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo a appelé,  à travers une exhortation, les uns les autres à  bien vouloir s’engager pour bien  travailler dans un esprit constructif.

Après cette exhortation,  il a été question de valider partiellement les mandats de ceux qui étaient là. Il faut signaler ici que le plus important surtout reste le fait que le code de bonne conduite a été voté pour permettre aux travaux de se poursuivre dans de bonnes conditions.

En plus, les thèmes de référence ou les matières à discuter ont été distribués aux participants pour qu’ils en prennent connaissance, de façon à bien poursuivre les débats ce mardi lors des travaux en commissions et en plénière.

Trois commissions constituées

La deuxième journée a été également consacrée à la mise en place des trois commissions. La première commission chargée des institutions se penchera sur tout ce qui porte sur la Constitution, sur le fonctionnement des institutions pendant la période après le 19 décembre, le CENI, le CESAC etc. ;  La deuxième commission est chargée du processus électoral. Celle-ci traitera de la syntaxe des élections, du calendrier électoral, du financement des élections etc.

La troisième commission est chargée de crispations politiques. Ici allusion est faite aux prisonniers politiques et aux libertés publiques.

En plus de ces trois commissions, une équipe  va travailler  sur le format que devra prendre l’accord issu de ces échanges c’est-à-dire la rédaction des textes finals.

Quelques réactions des participants

Pour  Martin Fayulu  président de l’ECIDé, le plus important dans ce qui a été fait est qu’on se mette d’accord sur les objectifs à atteindre, sur le travail à faire. Pour lui, il ya une crise en RDC qui nécessite des voies et moyens pour la résoudre. Et cette crise est due au fait que l’élection présidentielle n’a pas été organisée.

Selon lui, le 19 décembre 2016, c’est la date butoir et la fin du mandat  du président Joseph Kabila. Bref, il est question de savoir comment le pouvoir de l’Etat doit être géré après cette date là.

Pour sa part, Joseph Olenga Nkoy a précisé que, contrairement à ce que d’aucuns pensent,  cette rencontre n’a pas été convoquée pour le partage des postes mais plutôt pour trouver des voies de sortir le pays de la crise à travers ce dialogue entre Congolais qu’il a surnommé  » Nouveau testament « .

 A propos des délégués du MLC

Les deux membres du Mouvement pour la libération du Congo invités à ces assises parmi les quinze membres de l’opposition n’ont pas siéger aux côtés de leurs collègues pour la simple raison qu’ils n’étaient contents du quota.

A ce sujet, les autres membres de l’Opposition estiment que c’est un faux débat parce qu’on ne pouvait pas aligner tout le monde pour un quota de quinze places données aux  délégués  des  partis politiques ou plates-formes de l’opposition, y compris les deux membres de la société civile.

Pour rappel, le Rassemblement de l’Opposition comprend 10 plates-formes entre autres : l’UDPS , les alliés du président Etienne Tshisekedi, la Dynamique de l’opposition, le G7, le G14, l’AR, la Convention des républicains et d’autres. L’ensemble de toutes ces plates-formes du Rassemblement a eu 11 places et les 4 autres places ont été réservées à la société civile et au MLC.

Par Thony Kambila

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