Justice internationale,2ème affaire JP Bemba et cie : les dernières décisions de la CPI cette semaine
Partager
La chambre de première instance VII de la cour pénale internationale (CPI) organise des audiences du lundi 12 au mercredi 14 décembre 2016 pour entendre les arguments des parties concernant la détermination de la peine dans l’affaire le procureur vs Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala wandu et Narcisse Arido.
Aucune décision concernant la peine ne sera prise au cours des audiences prévues cette semaine. La chambre aura, dans un deuxième temps, à rendre la décision qui fixera la peine, en temps voulu.
Pour rappel, le 19 octobre 2016, la chambre de première instance VII a rendu son jugement dans l’affaire le procureur contre Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala wandu et Narcisse Arido et a déclaré les cinq accusés coupables de plusieurs atteintes à l’administration de la justice concernant de faux témoignages produits par des témoins de la défense dans une autre affaire portée devant la CPI, l’affaire le procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo.
Défendre les droits des vulnérables
A l’occasion de la Journée des droits de l’homme célébrée le samedi 10 décembre 2016, la présidente de la Cour pénale internationale, la juge Silvia Fernández de Gurmendi a adressé un message important à l’humanité dans le cadre de la lutte contre l’impunité des auteurs des crimes graves relevant de la CPI.
Le thème de cette année est « Défendez les droits de quelqu’un aujourd’hui ».Pour la juge Fernández de Gurmendi, la protection effective des droits de l’homme exige que l’on se penche non seulement sur nos propres droits et intérêts, mais aussi sur ceux des autres, en particulier des plus vulnérables.
Pour cette magistrate, la Cour Pénale Internationale incarne l’engagement des nations de tous les continents à protéger toutes les victimes contre le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. En premier lieu, ces crimes font l’objet d’enquêtes et de poursuites par les Etats. Mais si ces derniers ne peuvent ou ne veulent pas le faire, il incombe à la CPI d’intervenir.
La Cour a accompli des progrès considérables depuis 2002 dans la poursuite de crimes qui constituent un affront aux droits de l’homme, comme l’utilisation d’enfants soldats, la violence sexuelle dans les conflits, les attaques contre des civils et la destruction de biens culturels.
Les victimes sont au cœur du travail de la CPI. Elles peuvent participer aux procédures de la Cour avec une aide judiciaire. Et elles ont le droit de demander des réparations pour le préjudice qu’elles ont subi.
Le Fonds au profit des victimes associé à la CPI a aidé plus de 300 000 victimes en fournissant une réadaptation physique et psychologique ; a soutenu Silvia Fernández de Gurmendi.
Par Godé Kalonji