Type de recherche

Ouverture des travaux des négociations directes : La CENCO en appelle à la bonne volonté et à la responsabilité

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Ouverture des travaux des négociations directes : La CENCO en appelle à la bonne volonté et à la responsabilité

Partager

 Le  Centre interdiocésain, siège de la conférence épiscopale nationale du Congo, (CENCO), sert de cadre depuis hier jeudi 08 septembre 2016, aux  travaux des négociations directes entre  les  acteurs politiques de la majorité présidentielle, de l’opposition ainsi que les représentants  de la société civile afin de trouver un large consensus qui peut servir de référence pour organiser les élections libres démocratiques et transparentes.

Il y a quelques semaines, la CENCO était allée à la rencontre des parties prenantes pour les écouter et recueillir leurs analyses et propositions en vue de rapprocher les points de vue des uns et des autres pour une sortie pacifique de crise sociopolitique que connait  le pays.

Cette démarche entreprise par les prélats catholiques a consisté également à prendre les recommandations issues du dialogue tenu à la cité de l’Union africaine, les documents mis à sa disposition par le Rassemblement des forces politiques acquises au changement et le front   pour le respect de la Constitution pour relever les points de divergences de différentes positions des parties prenantes mais aussi les points communs.

  C’est la raison pour laquelle les présentes assises sont organisées pour donner aux délégués des trois grandes composantes à savoir , la majorité présidentielle, l’opposition et la société civile signataires de l’accord politique du 18 octobre et ceux qui n’ont pas pris part à ce  dialogue notamment le rassemblement, le front pour le respect de la loi fondamentale et une partie de la société civile , l’occasion de travailler ensemble dans un format réduit et composé de 30 participants.

Ce travail portera également sur l’examen des points de divergence afin d’obtenir des solutions adéquates par un large consensus.

Prononçant le discours inaugural desdits travaux, le président de la conférence épiscopale nationale du Congo(CENCO) Mgr Marcel Utembi a appelé les Congolais à un sens élevé de  responsabilité et à une volonté politique.

« l’heure est grave, a-t-il dit, la population Congolaise tout entière nous regarde , raison pour laquelle nous serons tous appelés au cour de ces assises à nous dépasser et à donner les meilleurs de nous-mêmes pour offrir à notre cher et beau pays une paix durable qui est la démocratie chèrement acquise en vue  d’éviter un amusément aux conséquences néfastes ».

Le Président de la CENCO a également émis le vœu de voir se traduire en acte les options que ces filles et fils du pays vont prendre pour résoudre la crise à laquelle la République Démocratique du Congo fait face.

Il a également relevé les signaux forts et très encourageants qu’a fait montre le Président de la République lors de sa rencontre avec la CENCO Le 05 décembre2016. C’est au cours de cette audience du 5 décembre que Joseph Kabila  a dû soutenir les démarches des Evêques catholiques  en les encourageant  à poursuivre leur mission de bons offices.

Cette initiative de la CENCO  a été relayée par Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS en sigle) et du Conseil des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui s’est personnellement déplacé le 06 décembre dernier vers le siège de la CENCO pour s’enquérir des modalités pratiques de la tenue des  présentes assises.

Pour terminer, Marcel Utembi a appelé à l’apaisement de tous les acteurs politiques ainsi que de leurs groupes et bases respectifs pour que les Congolais ne reviennent plus jamais sur les tristes événements du 19 et 20 septembre.

«  Ces peuples attendent que les conclusions de cet accord  contribuent à la réconciliation des acteurs politiques, à la paix et à l’organisation des élections démocratiques, crédibles et apaisées afin d’ouvrir la voie à l’alternance politique comme l’exige la constitution » a-t-il ajouté.

Il faut préciser qu’au mois d’octobre dernier, un dialogue politique a été organisé à la cité de l’Union africaine auquel une grande frange de l’opposition n’avait pas participé pour la simple raison que les revendications posées n’étaient pas prises en compte par la majorité politique qui a toujours tenté de violer la Constitution.

Par Thony Kambila

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *