48 jours après la signature de l’accord de la cité de l’Union africaine,dialogue II : 5 délégués de la société civile aux tendances opposées
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Le décor est quasi planté pour la tenue d’un deuxième dialogue qui devra se tenir incessamment au Centre interdiocésain à Kinshasa, sous la facilitation des évêques catholiques. Ce, 48 jours après la signature de l’accord de la cité de l’Union africaine.
La Majorité présidentielle (MP) qui avait soutenu qu’il n’y aura pas un autre dialogue après celui facilité par Edem Kodjo, a déjà remis à la Conférence épiscopale nationale des évêques du Congo (Cenco) la liste de ses délégués devant prendre part à ces assises.
Quant à la société civile, selon des indiscrétions, cinq places sont réservées à cette composante. Parmi les noms cités, figure celui d’un activiste des droits de l’homme qui a passé plus d’une année et demi à la Prison centrale de Makala à cause des manifestations de l’Opposition réclamant le respect de la Constitution, tenues du 19 au 21 janvier 2015, au cours desquelles des centaines de milliers de personnes ont perdu leurs vies.
Un autre représentant de la société civile a toujours milité du côté des oppresseurs dans son Ongdh. Avocat de plusieurs avocats dont Eugène Diomi Ndongala et Moïse Katumbi, ce défenseur des droits de l’homme siégera, cette fois-ci, à ce dialogue de tous les enjeux, après avoir boudé d’autres rendez-vous dans lesquels il ne trouvait pas l’intérêt de la population.
Une autre personne retenue pour le compte de la composante société civile, est une dame qui a siégé au forum du Camp Tshatshi. Il s’agit d’un ancien ministre des droits humains, dont la tendance est diamétralement opposée à celle des deux premiers.
Selon une source contactée, la société civile se bat bec et ongles pour obtenir plus de sièges que ce qui lui sont accordés, afin de porter haut sa voix pour trouver une solution durable à la crise qui ronge la République démocratique du Congo (RDC).
Par LM