Les professionnels de santé de l’hôpital général de référence de Kasongo vivent dans un climat de mésentente avec l’autorité provinciale de la santé de la province du Maniema. A la base, ils accusent le comptable Kamaotela, nommé par l’autorité provinciale dudit ministère d’avoir détourné les salaires des mois de juillet, août et septembre 2016, à travers un communiqué parvenu à notre Rédaction.

L’imbroglio est créé par un comptable  suborné auprès du territoire de Kasongo, M. Kamaotela, chargé d’effectuer les opérations de paie, mais qui se comporte en tyran et impénitent car il jouit d’une couverture d’acier des autorités politico-administratives.

Les professionnels de santé de cette structure sanitaire l’accusent d’avoir détourné leurs salaires des mois de juillet, août et septembre 2016. Et ils précisent qu’il mise sur sa protection pour rallonger le temps imparti pour la paie et il partagerait les butins avec les autorités provinciales du ministère de la Santé.

Un autre fait reproché à ce comptable est qu’il effectue sa paie des fonctionnaires moyennant une liste occulte en lieu et place d’un listing. C’est d’ailleurs le principal motif qui a nécessité la descente des contrôleurs venus de Kinshasa à Kasongo pour s’enquérir de la situation où ils ont trouvé de pseudo listings ayant des montants contradictoires avec le listing réel.

Les membres du personnel de l’hôpital général de référence de Kasongo accusent les contrôleurs d’avoir été emballés dans le sillage du comptable car ils auraient perçu des pots de vin pour laisser pourrir l’affaire. C’est comme pour dire avant le contrôle est égal après le contrôle.

Selon le même communiqué, le tribunal de grande instance de Kindu avait mis la main sur le comptable subordonné et l’avait ensuite relâché pour suivre des soins de santé à Lubumbashi.

Les personnels de santé de l’hôpital général de référence de Kasongo lancent un appel aux autorités tant provinciales que  territoriales pour trouver une solution aux problèmes de leur salaire et prendre des décisions fermes contre les prédateurs  voraces de la province.

Par Guylain Imbula