La municipalité de Ngaba, précisément la partie de l’avenue Kianza et celle abritant la nouvelle maison communale, sont visitées chaque nuit par des véhicules des policiers anti-drogue qui patrouillent les milieux à la recherche des négociants  de chanvre, et les  fournisseurs qui se livrent au commerce des autres  types de stupéfiants comme la cocaïne et autres.

La commune de Ngaba est en ce  jour mal réputée, à cause des événements émaillant la municipalité à savoir :

les inciviques armés de machettes communément appelés «  Kuluna » qui se livrent à des crimes la nuit comme le jour et le cambriolage  permanant des hommes armés dans les habitations des particuliers, pour ne citer que ceux-ci.

Situation entrainant parfois le déplacement de nombreux occupants   vers les autres communes sœurs et la vente parfois des parcelles entières ou moitiés par certains pour faire face à cette situation de criminalité grandissante.

A côté de ce triste constat s’ajoute la montée en puissance de la vente de drogue dans « les Nganda–nua ou Nganda-Bangi » localisés dans la municipalité. Il est devenu normal qu’en ce jour la commune de Ngaba puisse contenir un nombre considérable des toxicomanes plus avancé que les autres communes de la capitale.

C’est ce qui justifie depuis la nuit du dimanche 27 novembre la présence remarquable des jeeps des policiers anti-drogue. Cette chasse  aux délinquants est saluée par un grand nombre de ceux qui habitent la municipalité, puisqu’elle vise à réduire la criminalité, devenue une monnaie courante dans cette commune auparavant considérée comme l’une parmi celles respectée à l’époque.

Par Guylain Imbula