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Selon le bilan de la Société civile de la RDC : Les 15 années de gouvernance de Joseph Kabila marquées par de faibles réalisations, la corruption, le clientélisme, le délit d’initié…

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Selon le bilan de la Société civile de la RDC : Les 15 années de gouvernance de Joseph Kabila marquées par de faibles réalisations, la corruption, le clientélisme, le délit d’initié…

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Cette organisation, dont le coordonnateur Christopher Ngoy Mutamba séjourne en Belgique sur invitation du ministère des Affaires étrangères de ce royaume, émet de réserve sur la réalisation des missions confiées au nouveau Premier ministre Samy Badibanga!

La Société civile de la République démocratique du Congo a procédé une fois de plus, hier mercredi 30 novembre dernier au siège de Synecat au quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, à une déclaration, à travers son secrétaire général permanent, Jean-Bosco Puna, sur la situation sociopolitique de l’heure du pays.

Trois points ont été relevés dans cette déclaration concernant d’abord le dernier discours du chef de l’Etat, du 15 novembre 2016, sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, la nomination du Premier ministre de Transition, Samy Badibanga, dans le cadre de l’Accord politique issu du Dialogue de la cité de l’Union Africaine et la mission de bons offices confiée à l’Episcopat catholique de la RDC.

La Société civile de la RD Congo a reconnu, de prime à bord, certaines avancées réalisées par Joseph Kabila pendant ses 15 années de gouvernance. Elle a cependant constaté que le pays est resté, tout ce temps, gangrené par une corruption structurelle devenue un principe de gestion dans le pays.

Cette organisation a constaté aussi la non-tenue des engagements politiques et sociaux par les animateurs des institutions du pays, la liquidation programmée de l’administration publique, le clientélisme et délit d’initié dans la nomination des cadres et mandataires publics.

Autres constats amers relevés sont l’inefficacité des services publics, l’effritement sans précédent de l’exercice des droits et libertés fondamentaux reconnus aux citoyens, l’essoufflement des initiatives économiques prises ainsi que la mise en place de plusieurs réformes très souvent contreproductives.

Aussi pour la Société civile de la RDC, les conséquences sont que les besoins sociaux élémentaires de la population à l’eau potable et l’électricité pour tous, la création d’emploi pour jeune, l’accès à l’éducation de qualité et à la santé primaire pour tous… n’ont pas connu une amélioration significative et ont plutôt produit des «Kuluna», la résurgence des épidémies naguère disparues, l’effritement des valeurs morales sans oublier les mouvements atypiques des jeunes engagés à se prendre en charge faute d’un Etat responsable.

S’agissant de la nomination du Premier ministre de Transition, à qui on a confié trois missions, à savoir  la mise en œuvre de l’Accord politique de la cité de l’UA, l’organisation des élections, notamment la présidentielle dans le temps imparti et l’amélioration des conditions de vie sociales et économiques des populations, cette organisation de la société civile émet de réserve sur leur réalisation.

La Société civile de la RD Congo dénonce, par ailleurs, une démagogie politique à laquelle l’on tente, une fois de plus, d’entrainer le peuple congolais par son élite politique. Car, pour cette structure, «à la lumière de tous les paramètres, le nouveau Premier ministre et son futur gouvernement ne seront en mesure de réussir aucune de ces missions dans le contexte politique actuel ».

La mission de bons offices confiée à l’Episcopat catholique congolais a été saluée par la Société civile de la RD Congo. Et de conclure dans la déclaration, «les Evêques qui sont suffisamment au courant des problèmes auxquels le pays est confronté feront œuvre utile en ramenant à la raison les parties en présence pour accélérer le processus d’inclusivité».

Relevant par ailleurs que le coordonnateur-général de la Société civile de la RD Congo, Christopher Ngoy Mutamba, séjourne depuis quelques temps en Belgique, où il a été invité par le ministère des Affaires étrangère de ce royaume pour parler de la situation du pays. Il a profité, de cette occasion, pour passer les examens médicaux, lui qui est resté  arrêté  plus d’une année  en  prison,le CPRK .

Par LKT

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