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Avec l’ascension des prix des matières premières : Patrick Kakwata rassure sur la possibilité de revoir à la hausse le budget 2017

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Avec l’ascension des prix des matières premières : Patrick Kakwata rassure sur la possibilité de revoir à la hausse le budget 2017

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Ce, pour permettre au premier ministre de remplir sa mission d’organiser les élections et améliorer le social de la population

Président du Parti Mouvement des réformateurs libéraux (Majorité présidentielle), le député national Patrick Kakwata rassure sur la possibilité de revoir à la hausse le budget de l’Etat pour l’exercice 2017, avec l’ascension des prix des matières premières, notamment le cuivre.

Ce, pour permettre au nouveau premier ministre de mieux remplir sa mission d’organiser les élections et améliorer le social de la population congolaise. On peut bien parler, mais le budget déposé est de 4 milliards, justifié par la baisse du cours des matières premières. « A ce jour, je peux quand même affirmer que les prix des matières premières reprennent l’ascenseur.

Donc, si hier le cuivre était à 4100, à ce jour, il est à 6326. Notre budget tel que déposé aujourd’hui, en tant que parlementaire, autorité budgétaire, je crois qu’il doit être revu à la hausse. Ca permettra d’affronter les défis qui sont le social et l’organisation des élections », a-t-il dit lors d’un entretien avec la presse.

Même ceux qui étaient en dehors du dialogue peuvent faire partie de l’équipe Badibanga

Pour cet élu de la Majorité présidentielle (MP), « même ceux qui étaient en dehors du dialogue peuvent faire partie de l’équipe Badibanga ».

Parce que, estime-t-il, l’important est d’avoir des travailleurs et des gens qui méritent à des postes qu’il faut, afin de relever les défis qui sont les élections et le social.

Par ailleurs, Kakwata est clair : la Majorité présidentielle ne s’est jamais effritée. Pour lui, on parle d’identification de la Majorité quand on a perdu la première majorité. « Je ne crois pas qu’on ait perdu la Majorité », précise-t-il, avant de noter que la RDC se trouve dans une situation qu’il appelle un « cas particulier ».

Dans la Constitution du 18 février 2006 adoptée par le souverain primaire, regrette le député  Kakwata, les législateurs ont omis d’indiquer « que faire au cas où un jour les élections ne sont pas organisées ». C’est dans ce cas là que la RDC se retrouve, à l’en croire. Heureusement que dans l’intelligence et dans la sagesse, poursuit-il, il y a cette demande républicaine qui fait que les politiques puissent se retrouver et trouver une solution.

Raison pour laquelle que les Congolais se sont retrouvés à la cité de l’Union africaine où un accord a été dégagé et signé par la composante Majorité présidentielle, la société civile et l’opposition politique, ainsi que les personnalités indépendantes. « C’est sur base de ce cas particulier que nous fonctionnons à ce jour, mais sans préjudice des dispositions de la Constitution ».

La RDC cogérée

Il explique également que le pays est dans un cas de la « cogestion de la République ». Et dans cette cogestion, la Majorité ne s’est pas effritée au Parlement. Donc, « on ne peut parler d’une identification de la Majorité que si celle-ci s’est effritée ».

Le plus important, conclut-il, est de chercher comment aller de l’avant pour que le train de la démocratie emprunté depuis 2006 ne puisse pas s’arrêter. « Ceux qui étaient à la cité de l’UA n’étaient que des représentants.

Pour raison de quiétude, de paix et de stabilité, même ceux-là qui sont à l’extérieur, s’ils ont la matière grise, la méritocratie, la compétence, pourquoi ne pas les intégrer dans le gouvernement, d’autant plus que notre dénominateur commun c’est la RDC et nous travaillons pour la patrie ».

Par LM

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