Après sa participation au Dialogue national tenu à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa : Jean-Marie Ntantu Mey déconseille le cumul des fonctions
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Cet acteur de la Société civile estime que cette pratique risque d’engendrer des frustrations et mécontentements
Dans un communiqué de presse distribué dans la ville de Kinshasa, Jean-Marie Ntantu Mey explique que la mise en place de différentes structures issues de l’Accord politique sanctionnant la fin du Dialogue national tenu à la Cité de l’Union Africaine (UA) dans la capitale de la RD Congo doit prendre en compte l’équité en vue d’éviter des frustrations et mécontentements dans le chef des participants et signataires dudit Accord.
Selon cet acteur de la Société civile, l’équité doit primer dans l’application de ce compromis politique, surtout en ce qui concerne la répartition des responsabilités au sein du Comité de suivi du Dialogue, du Gouvernement, des entreprises et même de la petite territoriale.
Dans cette perspective, les 4 aires linguistiques composant la République Démocratique du Congo, à savoir le lingalaphone, le tshilubaphone, le kikongophone et le swahiliphone, doivent être représentées, de manière équitable, dans les différentes structures.
Hormis le Dialogue national de la Cité de l’UA, Jean-Marie Tantu Mey a également participé aux travaux de la Conférence nationale souveraine (CNS) et du Dialogue national inclusif de Sun City, en Afrique du Sud, en sa qualité de délégué de la Société civile.
A en croire le communiqué, il a toujours apporté un plus aux réflexions des rencontres nationales auxquelles il participe.
« Il n’est pas normal qu’une personnalité soit désignée membre du Comité de suivi du Dialogue et, en même temps, membre du Gouvernement car, le cumul risque d’engendrer des frustrations et des mécontentements », conclut Jean-Marie Tantu Mey, cité par la source.
Par Marcel Tshishiku