Type de recherche

La Banque Mondiale juge «importants» les résultats des projets dans l’agriculture

Banque & Finance ECONOMIE La Tempête des Tropiques

La Banque Mondiale juge «importants» les résultats des projets dans l’agriculture

Partager

Cette institution de Bretton Woods, a rappelé, à travers son directeur des Opérations en RDC, Ahmadou Moustapha Ndiaye, l’intervention de 455 millions USD dans ce secteur aussi important pour le pays. A cette occasion, deux projets PARRSA et PDPC ont été présentés!

La Banque Mondiale a procédé à la présentation de son engagement cumulé d’un montant de 455 millions Usd dans le secteur d’agriculture congolais, le vendredi 11 novembre dernier au siège de sa présentation à Kinshasa. Le directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour la RD Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, a relevé, dans son mot d’introduction, que cette intervention représente 15% de l’engagement total de cette institution de Breton Wood dans le pays.

Ainsi, la BM , à travers son directeur des Opérations en RD Congo, a jugé «importants» les résultats réalisés jusque-là sur le terrain. Ce sont les résultats de deux projets présentés à cette occasion par leurs coordonnateurs sur plusieurs projets du  gouvernement congolais et financés par la Banque mondiale.

Il s’agit de PARRSA (Projet d’appui à la réhabilitation et à la relance du secteur de l’agriculture), en réalisation dans la partie nord du pays, et du PDPC (Projet de développement des pôles de croissance à l’Ouest) concernant la partie ouest de la RD Congo.

Un secteur important pour le pays

Les autres projets, mais qui n’ont pas été présentés, sont le PICAGL (Projet intégré de croissance agricole dans les Grands Lacs) retenu pour la période de 2016 à 2021 d’un montant 110 millions USD concernant la partie est du pays, alors qu’au sud, la SFI (Société financière internationale), bras du secteur privé du Groupe de la Banque mondiale, a soutenu un investisseur privé dans une ferme intégrée de production et de transformation de maïs dans l’ex Katanga pour un montant de 17 millions USD.

Entre-temps, deux nouvelles opérations sont en cours d’identification. La première est le PPAAE 2 (Projet de production agricole en Afrique de l’Est) qui est un projet régional.

La Banque mondiale encourage la RD Congo à adhérer à ce programme régional dont la première phase a donné de bons résultats aux pays concernés. La dernière nouvelle opération est en cours d’identification pour le sud du pays pour 2018.

Ahmadou Moustapha Ndiaye a reconnu, par ailleurs, que l’agriculture est un secteur important pour la RD Congo. C’est pour cette raison que la Banque mondiale s’y est de plus en plus investie au cours de ces dernières années.

Il a ainsi soutenu, «l’agriculture est décrite en RDC toujours en termes superlatifs, pendant que, comme vous le savez, cet énorme potentiel de 80 millions d’ha n’est exploité que très faiblement (moins de 10% des terres arables mises en valeur), les rendements des cultures sont parmi les plus bas au monde et le pays importe annuellement pour environ l’équivalent de 2 milliards USD pour nourrir sa population en pleine croissance».

Présentation des projets

Le PARRASA, financé à la hauteur de 120 millions pour une période de décembre 2010 et de décembre 2015, et qui a bénéficié d’une extension jusqu’en janvier 2017, vise pour le moment plus de 106.922 ménages bénéficiaires  est réalisé au Sud-Ubangi, au Nord-Ubangi, à la Mongala et la partie du Pool Malebo de Kinshasa.

Il a pour objectif, selon son coordonnateur Alfred Kibangula Aqoyo, d’augmenter la production agricole et améliorer la commercialisation agricole et animale des petits producteurs à la base dans ces zones ciblées.

Kibangula, le coordonnateur du PARRASA a expliqué que, les composantes de ce projet visent, pour la première l’amélioration de la capacité de production des ménages dans l’aire de ce projet situé dans la partie nord de l’ancienne province de l’Equateur et dans le Pool Malebo à Kinshasa.

Cette première composante est subdivisée à des sous-composantes pour l’amélioration de la production à travers la mise à disposition des semences et des services de conseil. C’est ainsi que des institutions comme l’INERA/Boketa et autres ont bénéficié de certains appuis.

Les autres sous-composantes permettent l’amélioration de la production du riz à travers une meilleure gestion de l’eau dans le Pool Malebo, et l’amélioration de la production animale.

Il faut relever que les deux dernières composantes s’attellent à l’amélioration des infrastructures de commercialisation et le renforcement des capacités des ministères de l’Agriculture, Pêche, et Elevage ainsi que du Développement rural, gestion et suivi-évaluation du projet. C’est ainsi que certaines routes, dans certains de ces provinces, construites et réhabilitées.

L’autre projet présenté est le PDPC (Projet de développement des pôles de croissance) pour 110 millions USD. Le coordonnateur Alain Lungungu, est revenu aussi son but de soutenir le développement de chaines de valeur agricole et d’appuyer des partenariats entre organisations de producteurs et investisseurs agro-industriels dans la province du Kongo-Central, et également d’accompâgner le développement d’une zone économique spéciale à Maluku.

Ainsi, 50.000 ménages de petits producteurs bénéficient de ce projet avec la création potentielle de 11.000 emplois.

Ainsi, les résultats sur le terrain sont importants, c’est pour cette raison la pérennisation de ces projets préoccupe au plus haut point le directeur des Opérations de la Banque Mondiale en RD Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, ainsi que les coordonnateurs de ces projets, qui travaillent, en outre, sur certains aspects pour permettant la commercialisation des produits de ces projets, étant donné que le schéma financier paraît important pour la survie de ces projets.

Les responsables des projets, qui s’emploient également sur l’entretient des routes de desserte agricole et autre la construction des lignes électriques, permettant la transformation des produits, dans le cadre toujours leur pérennisation, émettent les vœux de voir le gouvernement central et  les gouvernements au niveau des provinces d’impliquer davantage pour plus d’impact auprès des populations.

Par Lucien Kazadi T.

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *