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Endéans 4 jours à partir de ce vendredi 11 Novembre : Le Conseil de Sécurité de l’ONU en délicate mission en RDC

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Endéans 4 jours à partir de ce vendredi 11 Novembre : Le Conseil de Sécurité de l’ONU en délicate mission en RDC

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La délégation vient se rendre compte de l’impasse politique au pays et de l’insécurité à l’Est où un engin explosif a fait un mort et blessé plusieurs casques bleus mardi dernier à Goma. C’est à partir de cette ville du Nord-Kivu, entité aux récurrents drames humanitaires, qu’elle va se rendre en Angola et en Ouganda

Sauf changement de dernière minute, la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies arrive ce vendredi 11 novembre à Kinshasa pour un séjour de 4 jours en RDC.

Le porte-parole de la MONUSCO, Félix Prosper Basse, a confirmé cette visite des représentants de grandes puissances de ce monde lors de la conférence de presse hebdomadaire de l’ONU, tenue le mercredi 9 novembre.

Cette visite intervient à un moment crucial à Kinshasa où la Majorité au pouvoir s’est agglutinée autour d’un Accord politique à l’issue d’un Dialogue, ignorant tout de la Résolution 2217 que ce Conseil a pourtant recommandé depuis mars 2015 en vue de mettre fin à l’impasse toujours à la peau très dure.

Enième visite du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mais mission délicate pour cette délégation composée de 15 Ambassadeurs, en RDC, où Joseph Kabila Kabange est bien tenu de respecter son serment par rapport à la Loi fondamentale lui interdisant de se représenter pour un autre mandat. Les observateurs avisés restent d’avis que ces plénipotentiaires onusiens le lui feront savoir.

Les mêmes diplomates vont deviser avec le Premier ministre Augustin Matata  et les autres autorités du pays comme le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda Ntungamulongu. Du côté de cette famille politique élargie à plusieurs nouveaux venus, on ne manquera pas de vanter le Deal du Camp Tshatshi qui peine encore à se concrétiser.

Les sons sont discordants au sein de la MP ; l’un des ténors  du PALU,  ce parti en est membre majeur, a refusé de signer cet Accord qu’il ne voit pas permettre la tenue des élections du fait que le problème du financement des scrutins a été relégué au second plan au détriment des postes ministériels.

La CENI peut beau dire avoir déposé son plan de financement dans le délai auprès de l’Assemblée nationale mais comment réunir un milliard de dollars américains ? C’est là le hic.

Le Rassemblement et une partie de la Société civile s’acoquinent  au respect de la Constitution et à la tenue d’un Dialogue inclusif. La délégation du Conseil de Sécurité qui va les rencontrer aura l’occasion d’entendre leur insistance sur le bien-fondé de l’esprit de la Résolution 2277 susceptible de mettre fin à la crise politique.

Avant de quitter Kinshasa, la délégation tiendra une conférence de presse le samedi et s’envolera par la suite pour Beni via Goma où l’insécurité règne en maitre. Dans cette ville du Nord-Kivu, un engin explosif a explosé le mardi 8 novembre, provoquant la mort d’un enfant et faisant plusieurs blessés parmi les casques bleus.

La délégation va continuer périple en Ouganda, qui héberge des ex-rebelles du M23 après leur défection ou ce qui en reste en s’opposant à toute mutation, et l’Angola dont le Président a affiché un soutien sans pareil à l’Accord issu du Dialogue du Camp Tshatshi lors du Sommet de Luanda tenu le 26 octobre dernier.

Néanmoins, la Déclaration finale de cette rencontre sous l’égide de l’UA, de la CIRGL et de la SADC ne donne pas un chèque en blanc à Joseph Kabila, prié de respecter la Constitution en vigueur et de tenir compte des aspirations du peuple congolais.

Il s’agit donc d’une délicate mission. A la délégation du Conseil de sécurité de bien tenir compte de toute la moisson récoltée par rapport aux sujets abordés de manière à éviter l’enlisement…

Par KerK

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