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Absent au dialogue de Kodjo : Le cahier des charges des centristes sur la table de la CENCO

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Absent au dialogue de Kodjo : Le cahier des charges des centristes sur la table de la CENCO

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Cette plate-forme politique dénonce le piège que renferme la surcharge de la séquence électorale retenue par le dialogue de l’UA  et déplore les blocages qui pourraient subvenir à l’horizon

Les Forces Républicaines du Centre, une plate-forme politique composée de plusieurs regroupements politiques dont  la  Coalition du centre (CC) et  Alternance 243,  ont déposé leur cahier des charges sur la table de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO).

Ce document constitue pour les centristes leur feuille de route proposée aux princes de l’église pour résoudre la crise politique qui secoue le pays ,  amplifiée par le forum par le forum de la cité de l’Union Africaine arbitré par le Togolais Edem Kodjo. Dans leur cahier des charges, les centristes dénoncent le piège que renferme la surcharge de la séquence électorale retenue par le dialogue de l’UA  et déplorent les blocages qui pourraient subvenir à l’horizon.

Considérant les déclarations de la CENCO, de la France, de l’ONU, de l’UE, de l’OIF en réaction aux résolutions du dialogue national de la cité de l’OUA, les centristes  craignent une crise institutionnelle vers laquelle se dirige le pays et la menace que cela représente pour la démocratie, la paix et la sécurité nationale.

N’ayant pas pris part au dialogue de la Cité de l’UA, dans un seul but d’aplanir les divergences des uns et des autres pour permettre la cohésion au tour d’un consensus national, les forces centristes constate  que le dialogue tenu à la cité de l’UA sous la présidence d’Edem Kodjo n’a pas réussi à apaiser les tensions sociales et à donner des réponses qualifiées à la crise politique ; mais plutôt à renforcer le clivage entre différentes forces politiques et sociales du pays.

C’est ainsi qu’ils jugent impérieux de définir un nouveau cadre des négociations réellement inclusives, pouvant répondre aux attentes de l’ensemble de la communauté tant nationale qu’internationale en tenant compte les exigences des différentes forces sociales et politiques.

Renforcer la culture du respect de la constitution

Dans son cahier des charges adressé aux évêques membres de la CENCO, les centristes exhortent   la classe politique, en particulier, et l’ensemble de l’opinion nationale  à renforcer la culture du respect de la constitution quelle que soit la situation. Pour les prochains scrutins, les forces centristes exigent la restructuration de la CENI.

 » Vu les derniers cours des événements, la  » FORCE  » estime que la neutralité et l’impartialité de la CENI sont sérieusement atteints et exigent la recomposition du bureau actuel de la CENI pour garantir la représentativité des différentes forces en présence afin d’assurer la transparence et la neutralité des élections à venir « , conseillent les centristes.

S’agissant du chronogramme, ils constatent amèrement la violation flagrante du délai constitutionnel de la convocation du corps électoral 90 jours avant la fin du mandat du président de la République et condamnent les événements malheureux qui en ont découlés le 19, 20 et 21 septembre dernier.

Ils jugent irréaliste et vide d’objectivité la série des dates adoptées par les assises du dialogue de la cité de l’UA  et demandent une requalification significative des dites dates.

Concernant la séquence des élections, les centristes plaident pour la tenue prioritaire des élections présidentielles dont les dates sont constitutionnellement verrouillées et la non organisation est considérée comme source de la crise institutionnelle en cours.

Mettre fin à l’agitation

Les centristes craignent de voir le chef de l’Etat actuel se représenter en violation de la Constitution. C’est ainsi qu’ils demandent par conséquent à Joseph Kabila de faire une déclaration solennelle de ne pas briguer un troisième mandat afin de taire les suspicions et d’apaiser les tensions.

Ils dénoncent les dérives sécuritaires et les restrictions de l’espace démocratique en RDC et exigent le strict respect des libertés fondamentales des citoyens dont le droit de manifester pour tous les acteurs sociopolitiques  et l’accès aux médias publiques à toutes les forces politiques.

Cette plate-forme politique réitère son souhait d’antan en exigeant la libération des prisonniers d’opinions en centre pénitenciers et autres lieux de détention.

Par Godé Kalonji

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