Ancien ambassadeur de la République démocratique du Congo en Belgique, M. Albert Kisonga Mazakala n’est plus. Il a rendu l’âme le 02 novembre 2016 à Kinshasa, suite à une courte maladie, selon un communiqué publié par la famille de l’illustre disparu.

Editeur du journal «Demain le Congo», il était très présent dans les milieux politiques, jusqu’à sa nomination au poste d’ambassadeur de la RDC en Belgique sous le règne de Laurent-Désiré Kabila.

Au cours de sa dernière sortie médiatique, il a apporté son soutien à Vital Kamerhe après les travaux du Dialogue politique tenus à la cité de l’UA (Union Africaine).

Journaliste et aussi écrivain, Albert Kisonga a vanté le travail abattu par le co-modérateur du Dialogue politique, faisant allusion à l’«Accord politique» signé par la Majorité et une partie de l’Opposition pour l’organisation d’une transition en RDC.

Pour rappel, Albert- Kisonga Manzakala était aussi un ancien membre de la rébellion menée à l’époque par L.D Kabila.

Il a eu à travailler aussi avec Patrice Lumumba, Anicet Kashamura, et Joseph Mobutu. C’est en 1999 que Laurent-Désiré Kabila, devenu président de la République après avoir détrôné le maréchal Mobutu, l’a nommé ambassadeur de la RDC au royaume de  Belgique, où il a presté pendant trois ans.

Dans une de ses interventions à travers les médias, il ne manquait pas de parler de son expérience acquise entant que diplomate. Albert Kisonga ne manquait pas non plus de parler de son calvaire, notamment le non-paiement de son salaire pendant qu’il était diplomate en poste en Belgique,avant d’être relevé «brutalement» de ses fonctions par Joseph Kabila.

«45 ANS D’HISTOIRE CONGOLAISE» est l’un des ouvrages d’Albert Kisonga où l’auteur parle de son expérience lumumbiste. Dans son récit, il a été relevé que, «dès avant l’indépendance du Congo-Kinshasa, le témoin privilégié qu’était Albert Kisonga est devenu un acteur direct de l’histoire tumultueuse de son pays.

Se réclamant proche du Premier ministre assassiné Patrice Lumumba, il avait rejoint le maquis Simba sous le commandement de L-D Kabila, mais finit par s’exiler face à la montée en puissance du colonel Mobutu.

Convaincu de l’inefficacité d’une rébellion armée, il reviendra à Kinshasa en 1990 pour fonder un journal. En 1997, son ancien compagnon d’armes L-D Kabila resurgit comme Président autoproclamé d’une nouvelle «R-D Congo».

Par LKT