Application de l’Accord de l’UA : Patrick Kakwata compte 21 jours à partir du 24 octobre
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Lors d’un point de presse tenu hier mercredi 2 novembre à Kinshasa, le député national de la Majorité présidentielle Patrick-Thierry André Kakwata , a éclairé la lanterne de l’opinion quantau délai imparti pour appliquer l’accord politique issu du dialogue politique tenu du 1er septembre au 18 octobre derniers à la cité de l’Union africaine (UA), à Kinshasa.
Président national du Mouvement des réformateurs libéraux, Patrick-Thierry André Kakwata pense qu’il n’y a rien qui bloque l’application de l’accord signé à la cité de l’Union africaine. « Mais il faudrait partir des faits », insiste-t-il. Ce député national rappelle que l’accord parle de 21 jours pour être appliqué, notamment concernant la mise en place du prochain gouvernement qui devra remplacer Matata II.
Or, poursuit-il, la signature a eu lieu le 18 octobre, alors que le chef de l’Etat a été saisi une semaine après, soit le 24 octobre. Donc, conclut-il, « si nous devons parler de 21 jours, c’est à partir de la saisine du chef de l’Etat, et non à dater de la signature ».
Se basant sur le préambule de l’accord, Kakwata souligne que « celui qui a convoqué le forum de la cité de l’Union africaine c’est le chef de l’Etat ». Cela veut dire, poursuit-il, que « le document signé devrait lui être retourné pour qu’il lui soit opposable ». Il en appelle donc à l’apaisement en ce qui concerne le respect de l’accord, en tenant compte de la saisine.
Dans un autre registre, le parlementaire reconnait que l’accord est confectionné de 25 articles. « L’article 24 ouvre l’accord à la signature des autres formations et regroupements politiques ainsi que les autres organisations de la société civile qui s’engagent à respecter toutes les dispositions ».
L’homme ne trouve donc aucun mal, selon sa vision des choses, qu’une frange de l’Opposition, de la société civile et des personnalités qui n’ont pas participé à ce dialogue, profite de l’ouverture de l’article 24 pour signer cet accord après le 18 octobre. « L’objectif est de trouver l’inclusivité tant voulue au nom de la stabilité », pense-t-il.
Par LM