LINAFOOT : Un réseau de fabricants et vendeurs de faux billets appréhendé dimanche dernier au stade des Martyrs
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Un Nigérian à la tête de cette maffia
Des vendeurs de faux billets d’accès au ont été arrêtés dimanche dernier au stade des Martyrs lors du match de la Ligue nationale de football. Avant que ne soit appréhendé celui qui paraît diriger un véritable réseau de malfaiteurs. Un sujet nigérian que les agents de l’ordre ont pris la main dans le sac dans un discret cybercafé de la commune de Kasa-Vubu, puis l’ont acheminé à l’Inspection provinciale de la Police nationale à Gombe.
Ce coup de filet a été réussi grâce à la vigilance des encadreurs des recettes de DCMP et de V.Club. D’après madame Agnès du club vert et noir, des billets suspects ont été remarqués déjà avant le coup d’envoi du derby de deux diables verts de la capitale entre les mains d’honnêtes spectateurs.
Ils les avaient achetés en bonne et due forme auprès des vendeurs qui s’étaient placés aux côtés des préposés officiels à cette tâche. En remontant la filière, il a été découvert que ces individus, tous du sexe masculin, étaient disséminés sur tous les points de vente habituellement utilisés par les distributeurs de l’organisation.
Particulièrement le long de l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu, à Matonge, sur l’avenue des Huileries… C’est tout ce monde récupéré qui a amené la Police au cerveau de l’opération, ce citoyen d’origine nigériane établi à Kinshasa.
Il possède un matériel informatique qui lui permet de scanner les vrais billets pour, par la suite, les multiplier et les mettre en vente. Cette bande ne serait pas à son premier coup.
Certains observateurs se demandent si ces faussaires ne bénéficient pas de complicité auprès de quelques organisateurs de matches. Les enquêteurs de la PNC se devront d’éclaircir ce point d’ombre maintenant que ce groupe a été mis aux frais.
On comprend alors pourquoi les recettes des rencontres à grande affluence qui remplissent les stades des Martyrs et Tata Raphaël produisent ce dernier temps des recettes insignifiantes. Les interpelés de dimanche ne forment manifestement que la partie visible de l’iceberg.
JC Lomboto