Bien que démissionnaire au regard de l’Accord Politique issu du dialogue de la cité de l’Union Africaine près du camp Tshatshi, dans la commune de Ngaliema, le gouvernement de la RDC était présent hier jeudi 27 octobre 2016 à l’hôtel Memling pour la cérémonie du lancement du  » Prix Matata Ponyo Mapon  » institué par l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC).

Outre les membres du gouvernement,  il y a eu également la présence des représentants des organisations internationales ainsi que des entreprises publiques et privées.

Prenant parole à cet effet, le premier ministre sortant a remercié l’UNPC, son président et tous les responsables des organes de presse qui ont voulu organiser cette cérémonie dédiée à la promotion  de la bonne gouvernance en RDC.

 » Il importe de souligner que le chemin de la bonne gouvernance  que j’ai décidé d’emprunter dès 2003, lorsque je suis nommé Directeur général du Bureau central de Coordination (BCeCO) est un chemin plein d’embuches et d’obstacles « , a déclaré Augustin Matata Ponyo Mapon dans son discours.

Pour lui, la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique n’est pas une option à lever, bien au contraire, elle est une obligation qui s’impose pour faire avancer l’agenda du développement économique.

 » Mon souhait le plus ardent est que ce prix pour la bonne gouvernance qui porte mon nom fasse la différence et se démarque du clientélisme  et du populisme qui ont toujours caractérisé l’octroi des prix   dits d’excellence dans notre  pays. J’invite donc l’UNPC à  retenir les critères les plus rigoureux et transparents pour la sélection des récipiendaires.

Le comité de sélection devra être  constitué  des professionnels, non seulement de la presse, mais aussi des organisations publiques et privées de réputation irréprochable. Ma fondation, la  » Fondation Matata Mapon « , pourra aussi y participer, en appui à la recherche de l’objectivité et de l’émulation « , a suggéré le premier ministre sortant.

Précisions de Kasonga Tshilunde

Le président national de l’UNPC, Kasonga Tshilunde a avancé les raisons qui ont poussé son organisation a institué ce prix en le baptisant du nom du premier ministre sortant. Pour lui, les raisons à la base de ce choix sont les suivantes : Primo, depuis qu’il est à la tête du gouvernement de la République, Matata Ponyo Mapon a donné un contenu et un prestige à la Primature que nul autre avant lui n’avait faite.

Kasonga Tshilunde a vanté le mérite  de l’homme en cravate rouge  surtout l’environnement de travail qui s’est amélioré.
Le leadership de Matata a donné  à la fonction  de premier ministre une noblesse qui lui manquait, a fait remarquer Kasonga Tshilunde.

Secundo, Matata a battu un record de longévité à la primature. Ce qui l’a permis de réaliser des avancées significatives dans la gouvernance du pays tant sur le plan du cadre macroéconomique que celui des infrastructures de base en dépit du fait que cet élan de progression est aujourd’hui enrayé par la conjoncture économique mondiale peu favorable, a martelé Tshilunde.

Pour sa pérennisation, le prix Matata Ponyo Mapon est ouvert au partenariat public et privé, parce qu’il aspire à l’internationalisation, l’objectif étant de concurrencer loyalement ceux qui existent déjà comme prix Nobel, Sakharov, Mo Ibahim…, a déclaré Kasonga Tshilunde.

Par Godé Kalonji