Commune de la Gombe : La délocalisation d’une décharge publique réclamée
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Dans le but de bien gérer les ordures afin de rendre la ville province de Kinshasa toujours propre, il était normal pour les Autorités de l’Hôtel de Ville de mettre en place les décharges publiques à travers les communes.Mais leur emplacement à certains endroits posent problème. C’est ce qui a poussé les habitants de certains quartiers de la capitale à réclamer la délocalisation de certaines décharges publiques.
Tel est le cas de la population située au croisement des Avenues Ituri et Kalume au Quartier Batetela non loin de la Place Royale qui ne veut plus de cette décharge publique.
Pour cette population et tout ceux qui fréquentent ce Quartier, cet endroit n’est pas approprié dans la mesure où il y a beaucoup de bureaux et des services publics qui évoluent dans cet environnement , notamment l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le Tribunal du travail et la Cellule technique du Ministère des finances sans oublier les immeubles de la place Royale pouvant servir des bureaux de l’Administration publique dont les travaux de réhabilitation ont été suspendus pour un moment.
Il faut signaler que les ordures qui trainent chaque fois dans cette décharge publique dégagent les odeurs insupportables indisposant les passants, les habitants du Quartier et tous ceux qui fréquentent les institutions aux environs pour raison de service.
Voilà pourquoi la délocalisation de cette décharge publique est vraiment réclamée par la population pour sauver la vie de cette population dérangée par les odeurs qui risquent de lui créer des maladies.
Faut-il aussi signaler que la présence de ces décharges publiques constitue un casse-tête non seulement pour la population du Quartier Batetela à Gombe mais aussi partout où ces ordures ne sont pas évacuées régulièrement, c’est le cas du croisement des Avenues Kongolo et Village Quartier Djalo dans la Commune de Kinshasa où cela fait plus de 5 mois qu’une montagne d’immondices s’est constituée au grand étonnement de plusieurs personnes. Ce constat est le même partout où il y a des décharges publiques.
Par Tony Kambila