L’association des consommateurs des produits vivriers s’est lancée dans une campagne de sensibilisation à l’hygiène alimentaire dénommée « Opération maman finika biloko ya koteka » (couvrez les aliments vendus).

La première phase de ladite campagne a débuté dans la commune de Barumbu, puis s’en suivra les communes de Selembao et de la N’sele. Etant donné que la santé des consommateurs n’a pas de prix, le président de cette Association, Patrice Musoko Mbuyi a fait savoir que la prochaine étape concernera deux communes,  Kintambo et Lemba.

L’objectif poursuivi est de pouvoir sensibiliser notamment les vendeuses qui tiennent les « Malewa » (restaurant de fortune) à travers la capitale congolaise. La vente des aliments, même sur les places publiques, est en vogue dans la ville de Kinshasa.

Et celles qui s’adonnent à ce genre d’affaires disent pouvoir se retrouver suite aux bénéfices générés. Cependant, la plupart d’entre elles sont incapables d’observer les règles élémentaires d’hygiène en couvrant les aliments vendus. Conséquence, les consommateurs de ces produits alimentaires courent un grand danger en s’exposant à la contamination des maladies dites des mains sales.

Prolifération des « Malewa »

Dans la capitale congolaise s’observe de plus en plus la prolifération des restaurants de fortune (Malewa) ou encore la vente des nourritures à ciel ouvert. En outre, il suffit de se trouver son petit coin dans un marché, un coin de la rue… pour commencer à exercer ledit commerce.

Le prix étant à la portée de petites bourses, les vendeuses coulent facilement leurs marchandises, et ceux qui achètent ne prennent pas toujours à cœur la façon dont ces nourritures sont conservées.

On ne le dira jamais assez que la léthargie constatée au niveau du service de l’hygiène favorise ce genre de situation. Du moment où les agents de ce service ne sont plus actifs sur le terrain, des habitudes contraires aux normes hygiéniques gagnent de l’espace au vu et au su de tout le monde.

Par TANTIA SAKATA