Renaissance du Congo et V.Club (0-0) : Les deux entraineurs donnent leurs points de vue
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Après le nul de 0 partout qui a sanctionné le premier derby de l’histoire entre le Football club Renaissance du Congo et l’Association sportive V.Club au championnat de la Ligue nationale de football, les coaches de deux formations en lisse ont analysé le comportement de leur équipe respective avec l’œil du technicien. Jean-Florent Ibenge du côté des Dauphins-noirs, d’une part. Eric Tshibasu des Imaniens «né de nouveau».
Florent Ibenge, entraineur de l’Association sportive V.CLUB
«Toutes les équipes avec lesquelles on joue, jouent très bas. Elles défendent. Tant qu’on n’a trouvé la faille, s’est compliqué. Aujourd’hui, l’équipe de Renaissance du Congo a montré beaucoup d’abnégation et aussi du talent à défendre.
A nous d’être encore beaucoup plus imaginatif dans nos phases offensives. Il est beaucoup plus facile évidemment de défendre que d’attaque. On est déçu des résultats mais, dimanche j’ai dit que j’aimerais qu’il y ait la fête dans les tribunes, la fête sur le terrain, je voulais que Renaissance soit très bon, que V.club soit très bien et qu’au final, V.club l’emporte. E tout ce que j’ai dit, il n’y a qu’une chose que je regrette.
C’est que V.club n’ait pas remporté le match. On a vu une belle confrontation. Et le football congolais ne peut que se réjouir de ça, normalement».
Eric Tshibasu, entraineur du Football club Renaissance du Congo
«J’ai une équipe très jeune avec des joueurs qui manquent encore d’expérience. Moi, j’ai trouvé qu’ils ont quand même joué beaucoup de maturité. Parce qu’à un moment donné, quand V.club avait son temps fort, on a réussi à ne pas prendre de but. C’est ça qui est l’essentiel. Quand vouez des équipes comme ça, toute autre équipe aurait pu prendre ce but assassin».
La preuve, regardez les résultats passés de V.club, il gagne deux fois 1-0. Alors qu’aujourd’hui, nous, on a réussi à ne pas prendre ce but assassin que V.club marque. C’est une grande équipe. Nous aujourd’hui, on le prend en expérience. Et, on doit réussir à faire des matches comme ça. Beaucoup de gens avaient essayé de faire de ce match comme un duel entre entraineurs. Je ne le pense pas.
Je suis encore un jeune entraineur, j’apprends beaucoup. J’ai la chance de jouer contre mon ainé Florent Ibenge qui m’a quand même lancé aussi. La priorité pour moi, c’était d’abord de garder la tête, de jouer pour que Renaissance ne perde pas. C’est important pour les garçons de faire de match comme ça et de ne pas perdre. Et puis, après, je ne suis pas sorti de ma tanière.
Je pense qu’à un moment donné, quand tu as tout le temps le même discours, il faut aussi que les gens comprennent aussi comment on joue. Et je pose juste la question de savoir ce qu’est la domination. Parce que d’où je viens, on regarde les joueurs sur les statistiques. Je me procure des occasions, c’est ça le football que je joue. C’est peut-être un football qui ne plait pas. Mais, nous, on est entrain de se construire».
JC Lomboto