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Maniema : La localité de Kasongo dévastée par un cyclone non identifié

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Maniema : La localité de Kasongo dévastée par un cyclone non identifié

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Près de 1.000 familles sans toits ni maisons !

Des informations dignes de foi en provenance du Maniema indiquent qu’un cyclone non identifié d’une extrême violence s’est attaqué au territoire de Kasongo en détruisant une majeure partie de la collectivité coutumière dirigée par le Grand Chef Sefu Kawaya. Bilan : près de 1.000 familles sans toits  ni maisons et dépourvues de tout pour survivre ! Interrogé par notre correspondant à Kindu un renseignant avisé qui a requis l’anonymat indique que cette catastrophe naturelle est venue frapper le territoire de Kasongo au moment où la population s’y attendait le moins.

La première du genre depuis la nuit de temps celle-ci a désarmé tout le monde, y compris les autorités provinciales qui n’ont rien fait pour informer le public et pour solliciter une aide d’urgence du gouvernement central et de la communauté internationale à l’intention de victimes ?

La première terre de l’Islam en RDC ?

La collectivité du Chef Sefu Kawaya présentement sinistrée est située dans la partie plus ou moins centrale de la province du Maniema. Ouverte au monde depuis le XVIIIè Siècle, elle a été la principale voie de pénétration de l’Islam en terre congolaise à cause de sa proximité avec les deux rives du lac Tanganyika qui avaient facilité le commerce de l’ivoire, de l’or et d’esclaves avec le Sultanat de Zanzibar aujourd’hui partie intégrante de la République Unie de Tanzanie.

Joint au téléphone le mardi 11 octobre depuis Kasongo, le Grand Chef Sefu Kawanga se dit très confiant en la sollicitude du gouvernement de la République. Doublement éprouvé récemment par un deuil cruel au sein de sa famille et par la catastrophe naturelle qui vient de survenir à Kasongo il remercie d’avance et sincèrement toutes les bonnes volontés qui vont se manifester ici ou ailleurs pour venir en aide à la population de sa collectivité à commencer par les fidèles musulmans du pays et de l’étranger.

Par Bamporiki Chamira

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