Après trois jours de deuil national décrété à Kinshasa, le « Rassemblement » des Forces politiques et Sociales acquises au changement annonce un conclave pour ce mardi 4 octobre à Kinshasa. Ce sera le moment, se dit-on dans ses rangs, de passer en revue la situation politique actuelle, au regard des derniers évènements ayant endeuillé le pays.

Selon un communiqué du « Rassemblement », ils ne veulent pas être pris de court. La rencontre projetée pour aujourd’hui  mardi est censée permettre à cette frange de l’Opposition de se mettre d’accord sur les options fondamentales à défendre lorsqu’il s’agira d’organiser ce « vrai dialogue » appelé de tous les vœux.

Toujours d’après le document, il y a des questions sur lesquelles Etienne Tshisekedi wa Mulumba et les siens doivent se poser clairement au cours dudit conclave.

En premier lieu, le Rassemblement devrait inévitablement fixer l’opinion tant nationale qu’internationale sur ce qu’il pense obtenir du dialogue inclusif.

« Rassemblement » devrait aussi se prononcer sur la période de transition qui s’impose à coup sûr, en raison de l’incapacité de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) d’organiser les élections prévues en 2016, essentiellement la présidentielle.

Le projet d’accord politique ayant été aphone sur le sort du chef de l’Etat Joseph Kabila après l’expiration de son mandat le 20 décembre 2016, le « Rassemblement » pense s’appesantir sur ce point au cours de son conclave.

D’autres points pourraient éventuellement se greffer à cette problématique.

Le Rassemblement entend donc donner le contenu des actions à mener jusqu’au 20 décembre 2016, en vertu du « préavis » donné au président Kabila depuis le 19 septembre 2016.

Les conclavistes se chargeront aussi d’élaborer leur propre projet de compromis politique qui va examiner les questions du processus électoral ; projet que le « Rassemblement » entend défendre dans la perspective de la convocation d’un dialogue réellement inclusif.

Par Julie Muadi