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Joseph Kabila tenu à respecter son serment

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Joseph Kabila tenu à respecter son serment

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Un rapport formule des observations sur les risques sécuritaires liés au processus électoral en RDC

« Risques sécuritaires liés aux élections en RDC: s’investir davantage ». Tel est le rapport rendu public hier lundi  3 septembre  à Kinshasa par les organisations de la société civile membres du Réseau pour la Réforme du Secteur  de Sécurité et de la Justice(RRSSJ), dans le cadre de leurs  observations sur le processus électoral.

En effet, ces organisations ont, dans ce document conçu et préparé par le Groupe de travail  pour le suivi du processus de Paix en RDC comprenant les organisations et structures comme RRSSJ, RENADHOC, NSCC, CEGO, ACIDH, ACAJ, VSV, SOFEPADI, CREEDA, LE appelé le chef de l’Etat sortant, Joseph Kabila, à s’en tenir au respect de son serment constitutionnel, des prescrits de la loi fondamentale  et garantir l’organisation des élections dans le respect des lois nationales.

Elles ont exhorté le Gouvernement à prendre des actes tendant à la décrispation du climat politique, à travers notamment la libération des prisonniers et/ou détenus politiques ainsi que d’opinion.

Ce rapport a été rendu possible, grâce à l’appui du National Democraty Institute(NED). Ce document, le quatrième du genre élaboré par le Groupe de travail des dix principales plates-formes et Organisations de la Société Civile, analyse et formule des observations sur les risques sécuritaires liés au processus électoral en République démocratique du Congo, en faisant la comparaison entre les scrutins de 2006 et de 2011 et ses conséquences.

Pour les signataires de ce rapport, l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales en 2006 a débouché sur l’annonce des résultats provisoires, sur le crépitement des balles dans la ville de Kinshasa, qui avait ressemblé en ce temps-là à une ville en état de guerre.  En 2011, les élections organisées ont été qualifiées de plusieurs vocables: «naufrage électoral», «débâcle électorale», «catastrophe électorale», «tsunami électoral».

Questionnement

Que faire alors pour que les élections en République démocratique du Congo soient un instrument de développement et non celui de la violence; un instrument de l’expression de la démocratie? Comment concrètement arriver à gérer les risques sécuritaires dans un contexte marqué par plusieurs contraintes? Que faut-il faire pour que les violences liées aux élections ne soient plus une fatalité? Quelle serait la meilleure manière de prévenir ce type de violences ?

Ces questionnements devraient préoccuper toutes les parties prenantes au processus électoral: le parti politique au pouvoir et ses alliés (Majorité Présidentielle), les partis politiques de l’opposition (Opposition Politique) ainsi que la Société Civile, et appellent les uns et les autres à plus de responsabilité.

Pour ces organisations de la société civile membres du RRSSJ, quand les violences sont déclenchées, elles embrasent tout sans distinction de couleur ou de tendance politique et sociale.

D’où, l’intérêt pour chaque partie prenante de s’investir davantage dans la prévention pour que les élections ne débouchent sur les violences qui remettraient en cause l’ensemble du processus démocratique car mieux vaut prévenir que guérir, conseillent les signataires de ce rapport.

Prise de conscience de tous les acteurs

C’est dans ce cadre que le Groupe de travail de la société civile sur le suivi du processus de paix s’est penché dans ce rapport sur la question dont les conclusions sont reprises dans ce document, qui se veut un appel à une prise de conscience de tous face au danger guettant la RD Congo. Il y a aussi un appel à la prise en compte des questions sécuritaires dans la gestion des risques liés aux élections.

En effet, le contexte politique et sécuritaire dans lequel ce rapport a été rédigé est caractérisé par plusieurs événements à rebondissement.

Les tueries à répétition dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, l’enlisement sécuritaire, la polarisation de la vie politique, le recul du débat démocratique, la répression disproportionnée des manifestations publiques, le retard  dans la conduite et le déroulement du processus électoral, ainsi que les tractations liées à la convocation et à la tenue du Dialogue national voulu inclusif.

Par Godé Kalonji

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