Délai pour l’organisation des élections : Nangaa et la société civile en totale contradiction
Partager
Ces dernières structures ont relevé plusieurs hypothèses, si jamais la première n’est pas acceptée, celle d’organiser des trois scrutins; la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales, ainsi que l’enrôlement au même moment. Cela avant le délai constitutionnel du 20 décembre prochain!
«Le délai de 504 jours» avancé par le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), Corneille Nangaa Yebeluo, pour l’organisation des élections n’a pas convaincu certaines organisations de la société civile, pour la plupart exploitant la thématique «élection et éducation civique» et crient à un agenda caché pour cet organe électoral. Ces organisations, constituées de nombreux experts en matière d’élections, continuent à soutenir que futurs scrutins, notamment la présidentielle devant se tenir conformément à la Constitution congolaise, avant le 20 décembre prochain, peuvent être organisées dans le délai constitutionnel.
Elles ont cependant relevé plusieurs autres hypothèses, si jamais la première n’est pas acceptée, celle d’organiser des trois scrutins; la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales, et l’enrôlement au même moment. Cela bien attendu avant le délai constitution du 20 décembre 2016.
En dehors de ces organisations de la société civile, les Laïcs catholiques vont même plus loin pour proposer la production des urnes et isoloirs au niveau des CEVB (Communautés Ecclésiales Vivantes de Base).
Une façon d’épargner à l’Etat de débourser beaucoup d’argent dans la tenue des élections, lui qui a déjà énormément de difficultés financières, et aussi réunir ces matériels d’élection dans le meilleur délai, a soutenu le professeur Thierry Landu, lors d’un dialogue social organisé dans la commune de Masina, à Kinshasa. Ce qui va éviter à la CENI d’acheter ces autres matériels des élections en Afrique du Sud et en Chine.
Certains responsables des organisations de la société civile réclament même d’être confrontés, chiffre à l’appui, avec les responsables de la CENI pour démontrer que les élections, mêmes trois scrutins combinés au moment, peuvent être organisées dans un délai bien court que celui de 504 jours présenté et défendu par Corneille Nangaa.
Ainsi, les responsables de ces organisations de la société civile soutiennent que les indications données le président de la CENI prouvent à suffisance qu’il joue pour le pouvoir à Kinshasa. Ce régime de Kinshasa qui n’a cessé de se battre pour obtenir une transition, soit glissement de plus de trois ans.
Corneille Nangaa est désormais dans la visière de ces organisations de la société civile qui se mobilisent pour barrer la route à ce successeur de l’abbé Malumalu, qui veut donner un autre mandat à Kabila.
Une tentative qui avait échouée en janvier 2015, alors que la majorité à l’Assemblée nationale avait voulu conditionner la tenue des élections par un recensement général avec l’ONIP (Office national d’identification de la population).
Par El-kas.