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Changements climatiques : La RDC à l’heure du processus de mise en œuvre de la stratégie de développement à faible émission

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Changements climatiques : La RDC à l’heure du processus de mise en œuvre de la stratégie de développement à faible émission

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Le partenariat pour la stratégie de développement sobre en carbone en Afrique(Programme LEDS Afrique) en collaboration avec la commission de l’Union Européenne, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement(PNUE), le Partenariat mondial pour la LEDS(LEDS GP)et l’Organisation des Plans et Scenarios d’action d’Atténuation en Afrique(MAPS) ont organisé, le week-end dernier à l’hôtel Sultani, un atelier de lancement officiel  du processus de mise en œuvre de la stratégie de développement sobre en carbone en RépubliqueDémocratique du Congo.

Le Secrétaire Général du ministère de l’Environnement et Conservation de la nature M. Léonard Mwamba, a commencé par remercier le Partenariat Africain  pour la stratégie de développement à faible émission LEDS. Cette initiative particulière va largement contribuer à fédérer les efforts repris en matière de changements climatiques dans notre pays la République Démocratique  du Congo et aider aussi à la sensibilisation de diverses parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales aux options et initiatives dans le domaine de l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre et contribuer ainsi à la lutte contre le réchauffement planétaire auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés.

La mise en œuvre de la stratégie de développement faible émission LEDS, a poursuivi le Secrétaire Général, nécessite une mobilisation aussi bien de tous les acteurs tant au niveau national qu’international que les capacités techniques pour organiser  et soutenir la formulation  des projets concrets et bancables en terme d’atténuation climatique couvrant les secteurs économiques du pays qui sont porteurs des richesses et de par ce fait émetteurs des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

Il faut signaler que cet atelier a connu la participation de près de 75 experts de différents secteurs notamment : gouvernement, secteur privé, institutions universitaires et de recherche, les organisations résidant des Nations Unies, les organisations communautaires, ONG, les partenaires au développement et la société civile.

Cette rencontre poursuit plusieurs objectifs notamment : chercher à établir un engagement de haut niveau et un mandat national pour la mise en œuvre des cibles pertinents de la LEDS  et de la CPDN avec l’appui des ministères connexes (ministères de l’Environnement, Agriculture, Affaires Foncières ,Industries, Transport, Planification, Finances etc) ; identifier , engager et mobiliser les parties prenantes et les acteurs clés du gouvernement, le secteur privé, le milieu universitaire, les organisations résidant des Nations Unies et d’autres agences internationales, la société civile et les ONG en vue d’identifier les activités prévues et mettre en place la plate-forme multi-acteurs nécessaires de mise en œuvre du programme LEDS ; identifier les opportunités tant au niveau politique qu’opérationnel pour développer de solides partenariats avec d’autres programmes CPDN et LEDS-connexes dans le pays cible, afin d’éviter les doubles emplois et de renforcer la synergie et la complémentarité des actions ; mettre en place l’équipe de projet-pays en vue de définir/clarifier les activités du projet et l’attribution des tâches et des responsabilités à toutes les parties prenantes et enfin discuter le plan stratégique du projet.

Il sied de signaler que la République Démocratique du Congo s’est engagée dans la conférence des parties au niveau mondial de diminuer ces émissions, c’est-à-dire en faisant le paradigme pour que notre économie ne dépende plus des énergies faucilles.
Selon le Coordonateur Trinto Mugangu, pour y parvenir , il faut prendre en compte 3 éléments importants, il s’agit essentiellement de la mise en place d’une politique cohérente acceptée au haut niveau du pays(Présidence, Primature et Parlement) ; recherche de financements conséquents et trouver des technologies appropriées. Pour cela, «  il faut mettre des moyens pour  des chercheurs pour réussir ce processus de mise en œuvre qui accompagne le plan national de développement stratégique à long terme  ».

Par Thony  Kambila

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