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Du 26 au 28 septembre : Kinshasa abrite la réunion ministérielle et technique pré-Marrakech des PMA sur les changements climatiques

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Du 26 au 28 septembre : Kinshasa abrite la réunion ministérielle et technique pré-Marrakech des PMA sur les changements climatiques

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C’est le lundi 26 septembre dernier  qu’ont démarré au Kempinski Hôtel Fleuve Congo-Kinshasa, les travaux de la réunion ministérielle et technique pré-Marrakech des pays les moins avancés(PMA) sur les changements climatiques. C’était sous la houlette du ministre de l’Environnement et conservation de la nature, représenté par son secrétaire général, Léonard Mwamba Kanda.

Trois principaux objectifs sont visés par la tenue de cette réunion dont les travaux vont s’étendre sur trois jours. Il s’agit d’abord d’analyser les progrès accomplis à ce jour dans  la mise en œuvre des résultats de la COP 21-Accord de Paris, ainsi que toutes les décisions de la COP 21 accompagnant l’accord. Il s’agit ensuite de constituer une opportunité pour les négociateurs.

Il s’agit encore de permettre aux experts tout comme aux conseillers techniques de préparer et de débattre des stratégies pour la COP 22 et au-delà pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, à travers des discussions  des questions communes du groupe des pays les moins avancés(PMA) sur des points importants pour les PMA.

Il s’agit enfin de fournir aux ministres des informations clés sur l’état des négociations et des propositions stratégiques pour le groupe des pays moins avancés(PMA) devant être tranchées. Les travaux ont pour soubassement l’adoption de l’Accord de Paris,véritable tournant historique dans les efforts mondiaux de lutte contre les changements climatiques.

Un signal fort

Dans cet accord l’inclusion de l’objectif spécifique à long terme de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°c et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°c, ainsi que ses objectifs pour atteindre un pic mondial des émissions de gaz à effet de serre(GES), lance un signal fort de la communauté mondiale à tous les acteurs concernés, que la transformation globale vers une planète sobre en carbone commence dès à présent.

La tâche importante maintenant pour tous les pays est de commencer à mettre en œuvre l’Accord de Paris, à travers par exemple le renforcement de l’action sur atténuation et l’adaptation par toutes les parties avant 2020, la mobilisation du financement de la technologie et du renforcement des capacités avant et après 2020.

La RDC élue  fin 2015 pour une année à la présidence du groupe des pays les moins avancés

Notons que c’est fin 2015 que la RD Congo a été élue pour une année à la présidence du groupe des pays les moins avancés (PMA). C’était lors de la XXIème conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

La RDC a donc pour mission d’analyser collectivement l’Accord de Paris et les décisions qui l’accompagnent et de fixer des priorités claires pour les actions à engager dès cette année 2016, en termes de suivi de la COP 21. Elle doit aussi préparer les négociations sur les changements climatiques lors de la COP 22, négociations qui se dérouleront à Marrakech à la fin de l’année 2016.

L’année 2016 est donc déterminante pour la délégation de la Kinshasa , qui devra assurer un réel leadership pour permettre une coordination efficace et compétente de l’ensemble des experts et de tous les responsables des états membres du groupe des pays les moins avancés(PMA)impliqués dans la mise en œuvre de l’accord de Paris.

Le président de cette réunion d’experts, M. Ntosi Mpanu Mpanu, plaide pour l’implication de 48 pays en voie de développement constituant le groupe des PMA et le financement devant permettre d’atteindre les objectifs fixés.

Par GO

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