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Déclaration de la Société civile de la RDC sur la situation actuelle du pays : Christopher Ngoy signe son retour et lance un message fort

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Déclaration de la Société civile de la RDC sur la situation actuelle du pays : Christopher Ngoy signe son retour et lance un message fort

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Pour cette organisation qui compatit avec les familles des victimes de derniers événements et prend le gouvernement congolais pour responsable de la mort des manifestants et des agents de l’ordre, l’Accord-politique boutiqué à la Cité de l’Union Africaine est déjà rejeté par le peuple à travers les évènements du 19 et 20 septembre derniers!

Les évènements du 19 et 20 septembre derniers survenus à l’occasion de la marche organisée par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, principale plate-forme de l’Opposition, ont causé des pertes en vies humaines et matériels qui continuent à défrayer la chronique à Kinshasa.

La Société civile de la République démocratique du Congo est la dernière à réagir sur ces incidents en compatissant d’abord avec les familles des victimes de ces évènements et en prenant le gouvernement congolais pour responsable de la mort de nombreux manifestants.

C’était au cours d’une déclaration faite hier lundi 26 septembre dernier au siège de Synecat situé dans le quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa. Déclaration qui a été lue par le secrétaire permanent de cette organisation de la société civile, Jean-Bosco Puna.

Cette déclaration a permis au coordonnateur-général de la Société civile de la RDC, Christopher Ngoy Mutamba, de signer son retour sur scène après son incarcération pendant plus d’une année et demie à la Prison centrale de Makala par le régime de Kinshasa.

Cet activiste des droits de l’homme, qui a toujours soutenu incarner les aspirations profondes du peuple congolais, a lancé, à cette occasion, un message fort à l’endroit de tous ceux qui vont à l’encontre de la volonté des Congolais et de la démocratie.

Pour la Société civile de la RDC, «le peuple congolais a déjà rejeté au prix du sang l’Accord-politique non inclusif», dont le draft a été publié à travers les médias, qui  va sanctionner la fin des travaux du Dialogue politique de la Cité de l’Union Africaine. Ce qui a été à la base de la suspension de la participation de la CENCO (Conférence épiscopale du Congo) à ces travaux, ont soutenu Christopher Ngoy, Jean-Bosco Puna et Rashidi Tshiyombo.

Pour ces derniers, il y a une contradiction flagrante dans le projet de l’Accord-politique du fameux dialogue de Kinshasa, où il n’ya aucune précision sur la fin du mandat de l’actuel chef de l’Etat, dont le mandat prend fin, constitutionnellement, le 20 décembre 2016 et qui viole certaines dispositions de l’actuelle Constitution de la RD Congo.

La Société civile de la RDC tient à «un accord-politique» qui sera issu d’un dialogue entre les vrais acteurs politiques de l’opposition et de la majorité ainsi que ceux de la société civile, seule voie capable de donner les vraies solutions au peuple congolais. «Tant qu’il n’y aura pas de consensus avec le peuple, il n’y aura pas de solution à la crise actuelle», a martelé Rashidi Tshiyombo.

Christopher Ngoy a soutenu pour sa part que le respect du délai constitutionnel reste la seule sécurité et garantie pour un lendemain meilleur pour la RD Congo. «Cela est possible», a-t-il relevé. Et d’ajouter, «nous avons le projet pour réaliser les élections dans le temps, une fois que l’occasion nous sera donnée».

Les élections dans le délai réclamées

La Société civile de la RDC a relevé, dans sa déclaration, que l’histoire du pays retiendra que le dérapage sécuritaire actuel repose sur l’entière responsabilité du gouvernement dans l’exercice de ses missions régaliennes relatives au respect des droits de l’homme, et de l’exercice des libertés constitutionnelles garanties.

Aussi, cette organisation insiste sur l’organisation des élections dans les délais constitutionnels qui demeure la meilleure option pour garantir la sécurité de la démocratie, plus que jamais menacée.

Par Lucien Kazadi T.

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