Le 1er ministre belge condamne toute forme de violence en RDC et appelle à un dialogue plus large et inclusif

Le vendredi 23 septembre courant, du haut de la tribune des Nations Unies, le Premier ministre du Royaume de Belgique, Charles Michel, a soutenu que l’organisation des élections était indispensable en République Démocratique du Congo, et que les doutes à cet égard devaient être levés.

« Le seul chemin pour la stabilité, c’est une date certaine pour des élections honnêtes et crédibles », a déclaré le dirigeant belge.

Dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, Charles Michel a indiqué que ces dernières années, l’Afrique a connu plusieurs transitions démocratiques avec succès mais que malheureusement, certains citoyens sont privés du droit pourtant fondamental d’élire ceux qui devraient les représenter.

Le locataire du 16, rue de la Loi a condamné fermement toutes les formes de violence en RDC,  » y compris celles que nous avons vécues ces derniers jours à Kinshasa « . Insistant qu’en République Démocratique du Congo, l’organisation des élections est indispensable, il rassure l’opinion nationale que les doutes à cet égard doivent être levés.

 » Quand on assume des fonctions d’autorité, on doit en assumer pleinement, et individuellement, la part de responsabilité « , s’est-il exclamé.  » Nous respectons le principe de souveraineté. Mais à la condition que la souveraineté ne devienne pas un paravent pour malmener l’état de droit et pour bafouer les libertés fondamentales « , a ajouté Charles Michel. Le Premier ministre belge a lancé un appel aux responsables politiques de la majorité et de l’opposition en RDC, les invitant à éviter l’escalade et avoir un  » dialogue large et inclusif « .

 » Soyez à la hauteur de votre pays et de son peuple. Ne vous voilez pas la face. Le seul chemin pour la stabilité, c’est une date certaine pour des élections honnêtes et crédibles. Et cela, le plus rapidement possible « , a conclu l’orateur. Il faut signaler que juste après cette intervention, des acteurs politiques congolais, de la Majorité comme de l’Opposition, n’ont pas tardé de réagir, les uns soutenant ses propos, les autres se sentant indignés.

Par LM