Kathy Kalanga en appelle à la retenue, au sens de responsabilité et à un dialogue plus inclusif pour un large consensus

Dans un message signé mercredi 21 septembre 2016 par sa coordonatrice et porte-parole Kathy Kalanga, la Société civile dans sa diversité note avec amertume que durant deux jours, la capitale a été paralysée par des scènes de violence.

 » Dans cette situation, seule la population paye le lourd tribut. Ainsi, nous appelons à la retenue, à plus de responsabilité et à un dialogue plus inclusif pour un large consensus « , peut-on lire dans ce message de paix.

Cette structure de la société civile qui rappelle que seule la République démocratique du Congo est le patrimoine commun de tous les Congolais, souligne que ces derniers ont l’obligation de l’épargner des troubles.  » Après plusieurs années de conflit, la Société civile dans sa diversité ne peut accepter que ce pays retombe dans le chaos « , renchérit-on.

Au même moment que les Congolais pleurent leurs morts, compatissent avec les familles des victimes auxquelles l’on présente les sincères condoléances, la Société civile dans sa diversité interpelle la Majorité et l’Opposition de se mettre autour d’une table, de se faire des concessions mutuelles pour dégager un compromis politique, afin de sauver la nation en danger.

 » Nous appelons tous les leaders politiques à prêcher la paix et à éviter la violence « , insiste-t-on. A la communauté internationale, la Société civile dans sa diversité l’invite à multiplier les efforts et à se rapprocher d’elle pour qu’ensemble,  » nous puissions nous impliquer dans la recherche d’un consensus pour un consensus électoral crédible et apaisé « .

La Société civile dans sa diversité demande, ainsi, à d’autres sages de venir se joindre à elle pour établir le pont entre les deux camps.

A la population, il lui est demandé de ne pas suivre tout appel à la violence ou aux troubles car la violence ne résout aucun problème.  » L’heure est désormais au compromis, et cela est possible si les acteurs politiques congolais aiment leur pays « , conclut Kathy Kalanga.

Par LM