Depuis un certain temps, certains cours d’eau de Kinshasa deviennent l’endroit idéal pour décharger des immondices, particulièrement les bouteilles en plastiques. Cela empêche l’écoulement normal des eaux. Mais les pollueurs salissent aussi la terre ferme.

Politique de récupération des déchets

Le plus grand problème que connaît le pays est de pouvoir mettre en place une politique efficace pour la récupération des déchets notamment des bouteilles et sacs en plastique, etc. Ces objets qui durent des siècles sous la terre représentent ainsi un danger pour l’écosystème. Cela constitue un autre problème pour la fertilité de la terre.

Jusque-là, la ville de Kinshasa démontre encore ses limites dans le secteur. Raison pour laquelle, n’importe qui se permet de décharger ses immondices même dans des endroits non indiqués. Et les rivières de la capitale ne font pas exception étant donné que des personnes qui posent ces actes ne sont pas poursuivies ni inquiétées. Entre temps, la situation s’empire sur terrain, et le changement de mentalité dans le chef de la population est loin de s’améliorer.

La nécessité de la création d’une entreprise pouvant recycler ces matières en plastiques, serait bénéfique à l’assainissement de la ville puisqu’actuellement, elles sont plus utilisées comme emballages de plusieurs produits liquides. De ce fait, les autorités de la ville sont appelées à apporter une réponse efficace pour de ne pas laisser pourrir la situation.

Pourtant interdit

Pour rappel, depuis 2007 le ministère de l’Industrie, Petites et Moyennes et Entreprises avait interdit l’importation, la fabrication et la commercialisation des sacs en plastiques. La décision a été prise dans l’objectif de préserver l’environnement et d’améliorer les conditions de vie des populations. Cependant, cette loi souffre dans son exécution, et l’utilisation de ces produits interdits apporte un coup sévère dans la lutte contre l’insalubrité.

Par Tantia Sakata