S’étant retranchée en France pour sa sécurité : La juge Ramazani Wazuri protégée par la FIDH
Partager
L’ancienne présidente du Tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo, Mme Ramazani Wazuri, en fuite, vient d’obtenir la protection de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) en France. C’est une Ong internationale de défense des droits humains qui regroupe 178 Ong. La révélation a été faite par le vice-président, Paul Nsapu qui a fait savoir que la concernée avait formulé une demande à cet effet.
» Nous avons un opposant qui a été condamné à trois ans d’emprisonnement pour l’empêcher de se présenter aux élections. Aujourd’hui, je vous informe que la juge présidente du tribunal de paix de Lubumbashi, à Kamalondo, qui a condamné Moise Katumbi à travers un procès inique est entrée en clandestinité, ayant fui. Chantale Ramazani Wazuri se trouve actuellement en France.
Elle s’est confiée à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme pour sa protection et est protégée par mon organisation. Nous souhaiterions qu’elle soit entendue par les parlementaires européens. C’est une banque de données sur ce que l’Etat congolais fait de sa justice. Nous avons un témoin qui a été menacé de mort par le patron de l’ANR notamment.
Nous irons loin avec cette dame. C’est du lourd. Nous avons saisi les mécanismes onusiens « , a dit Paul Nsapu, au cours d’une rencontre organisée au Parlement européen à Bruxelles, à l’initiative de l’eurodéputée italienne d’origine congolaise Cécile Kyenge. Moise Katumbi a également participé à cette rencontre sur la situation des droits de l’homme et de l’alternance démocratique en Afrique Subsaharienne.
Rappelons que Mme Ramazani Wazuri est la juge qui a condamné l’ex-gouverneur de Katanga Moïse Katumbi Chapwe à trois ans de prison. La dame avait précipitamment quitté la République Démocratique du Congo après avoir accusé les autorités judiciaires d’avoir exercer une pression sur elle pour obtenir la condamnation de Moïse Katumbi.
Par TSM