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39% des Congolaises sont analphabètes

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39% des Congolaises sont analphabètes

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 » Lire le passé, écrire l’avenir « , tel est le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour la journée internationale de l’alphabétisme célébrée le 8 septembre de chaque année. En cette année 2016, ladite journée célèbre également son 50ème anniversaire.

En République démocratique du Congo, le taux d’analphabétisme touche en grand nombre la gent féminin. D’une manière globale, le Chef de bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC, Abdourahamane Diallo a fait savoir, sur les ondes de la radio Top Congo, il ya 19.000.000 des congolais qui ne savent ni lire ni écrire, soit 39% de femmes.

Appelées à apporter leur pierre pour le développement de la nation

Ce taux élevé d’analpha-bétisme touchant plus la femme congolaise interpelle le Gouvernement de la République censé revoir sa politique pour la scolarisation de cette catégorie de personnes.

Sans une politique nationale efficace dans le secteur de l’éducation, ça sera contraindre cette femme non instruite à vivre en marge de la communauté. La relève posera également problème étant donné que c’est cette jeunesse qui assurera l’avenir du pays y compris la femme.

C’est pourquoi, les Congolaises sont aussi appelées à apporter leur pierre pour le développement de la nation, si seulement elles ont droit à l’éducation. Et pourtant, l’instruction de la femme demeure encore sujette à problème dans plusieurs familles qui, pour des raisons multiples, favorisent plus le garçon.

Ainsi, il serait avantageux que tout le monde s’y mette pour réduire ce taux d’analphabétisme enregistré au rang de la femme congolaise. Les organisateurs des différentes campagnes de sensibilisation initiée pour la scolarisation des jeunes filles notamment, doivent une fois de plus doubler d’efforts.

C’est par leur résultat, faut-il le dire, que l’impact des campagnes lancées seront jugés sur terrain. Face aux réalités de chiffre, des observateurs avertis pensent que ces actions doivent durer dans le temps.

La balle dans le camp de l’Etat congolais

Par ailleurs, si ces actions plaident plus pour l’accès des jeunes filles à l’école en suivant le cycle normal, celles qui n’ont pas étudié méritent aussi d’être récupérées par l’éducation non formelle, à savoir : l’alphabétisme, le rattrapage scolaire, l’apprentissage professionnel. Malgré cela, moins de femmes profitent de ces programmes. Il nous revient que les moyens financiers seraient à la base de ce non accès.

Pour faire sortir ces femmes de l’ignorance, la balle est donc dans le camp de l’Etat congolais, garant des droits qui sont reconnus aux femmes par la Constitution du pays. L’éducation en fait notamment partie.

Par Tantia Sakata

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