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Majorité Présidentielle : le parti  » CNAP  » claque la porte

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Majorité Présidentielle : le parti  » CNAP  » claque la porte

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Dans une correspondance adressée au secrétaire général Henri Mova Sakanyi, ce mouvement politique accuse la MP de s’éloigner largement des valeurs républicaines et dénonce des injustices, frustrations et humiliations dont il est victime

Le parti dénommé  » Convention Nationale d’Action Politique  » (CNAP) a annoncé son retrait de la Majorité Présidentielle (MP), dans une correspondance datée du 29 août et adressée au secrétaire général de cette plateforme politique œuvrant en République Démocratique du Congo, avec copie pour information au Chef de l’Etat Joseph Kabila, Autorité Morale, ainsi qu’au secrétaire général adjoint de la MP.

Cette correspondance distribuée hier mardi aux professionnels des médias et signée par le président national de la CNAP, Jacques Ebweme Yonzaba, affirme que la décision relative à ce retrait est conforme à l’option levée par le comité national de ce parti politique,  » après plusieurs réflexions et analyses de la situation d’impasse actuelle que traverse le Congo Démocratique « .

Selon la même correspondance, cette situation est, par ailleurs,  » créée de toute pièce par la Majorité Présidentielle en s’éloignant largement des valeurs républicaines pour lesquelles plusieurs Congolaises et Congolais ont payé de leur sang « .

Débordée par les injustices, frustrations et humiliations

Pour conclure, la CNAP dénonce également les injustices, frustrations et humiliations qu’il a subies au sein de la MP. Le retrait de ce parti de la plateforme politique chère à Joseph Kabila intervient quelques heures seulement après celui du parti  » Front Social des Indépendants Républicains (FSIR) qui a son congrès extraordinaire du 25 au 27 août, dans la ville de Kinshasa.

A l’issue de ce congrès, le FSIR et son président national Cherubin Okende ont démontré que, comme à la veille de son indépendance, la RD Congo se trouve à la croisée des chemins et doit donc s’engager dans la voie de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit.

Ces départs prouvent à suffisance qu’il existe encore, au Congo Démocratique, des personnalités éprises de compassion pour le peuple condamné à une misère noire, et capables de résister à la corruption dans un pays comme la RD Congo en proie aux antivaleurs de tout bord.
Pour leur part, les observateurs invitent toutes ces personnalités à tenir bon dans leur lutte pour la vraie démocratie et l’alternance politique.

Par Marcel Tshishiku

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