L’affaire inscrite sous RP12465, concernant la Greffière Titulaire du Tribunal de Paix Lubumbashi/Kamalondo, Kamona Mpala Marie accusée d’avoir  » dissimulé  » des documents du dossier physique de l’affaire Katumbi Moïse est fixée au 2 septembre 2016, devant le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi.

Cependant, Mme Kamona et sa famille demandent des garanties de justice, notamment l’impartialité des juges et le respect de la procédure. Car, le Gouvernement de la RDC, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) sont restés muets sur des accusations formulées contre le chef des juridictions du ressort de la Cour d’Appel de Lubumbashi.

En l’espèce, la prétendue immixtion du Premier Président de ladite Cour dans la gestion du soi-disant dossier physique perdu et de sa prétendue appartenance à l’ANR.

Pour les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’Institut de Recherche en Droits Humains basé à Lubumbashi, la RDC étant un Etat de droit, Madame Kamona Mpala Marie a droit à un procès équitable et le Premier Président de la Cour d’Appel de Lubumbashi, comme tout citoyen, devrait répondre des accusations portées contre lui devant des autorités compétentes.

Par Godé Kalonji