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Journée  » villes mortes  » à Kinshasa et dans l’arrière-pays : Les indicateurs socio-économiques objectifs ont tranché : 95% de succès !

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Journée  » villes mortes  » à Kinshasa et dans l’arrière-pays : Les indicateurs socio-économiques objectifs ont tranché : 95% de succès !

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Le message interpelle Edem Kodjo qui doit en tirer toutes les conséquences

Une formidable battue a été réalisée mardi 23 août dernier par l’équipe de terrain de La Tempête des Tropiques à Kinshasa, appuyée par de nombreux correspondants disséminés à travers les régions de l’arrière-pays, en vue d’évaluer l’impact de l’appel du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement à l’observation d’une  » journée villes mortes  » au pays !

Dans la ville de Kinshasa, composée de 24 communes, l’équipe de terrain de cet organe de presse s’est particulièrement intéressée au mouvement des populations autour de leurs centres d’intérêt habituels qui apparaissent aux yeux de tous comme des indicateurs socio-économiques objectifs pour déterminer le succès ou l’échec des actions entreprises par le Rassemblement de forces politiques en concours avec lesdites populations.

L’inventaire effectué à ce jour par des spécialistes en matière d’investigation socio-économique aligne dans la famille des indicateurs objectifs du pays les moyens de transports en commun, les principales voies de communication, les marchés (grands et petits) et les magasins.

Les centres et autres établissements de santé publique, les ports et aéroports, les stations-services, les chantiers de construction (toutes catégories confondues), les sites d’activités sportives, les lieux de divertissement et, enfin, les médiathèques (lieux où le public accède à l’achat des journaux et périodiques ou s’informe en lisant des documents exposés !).

Leçon directe à titre du verdict…

Comme on pouvait s’y attendre, la population de la ville de Kinshasa qui suit de près l’évolution de la situation sociopolitique et économique du pays a accueilli massivement l’appel à observer une journée  » villes mortes  » pour marquer sa désapprobation à l’endroit du médiateur désigné Edem Kodjo au dialogue politique inclusif très attendu et exprimer son désir de voir ce dernier démissionner au profit d’un élément bénéficiant de la confiance des parties à ce forum.

Tirant la leçon des événements en cours au pays en rapport avec ce qui précède, la population de Kinshasa n’a pas bougé de ses pénates mardi, en laissant courir à vide des bus de la société Transco et des particuliers, en désertant des marchés, magasins et autres endroits publics, y compris ses nombreuses églises pourtant très prisées par elle !

En procédant à un calcul rapide de fréquences, il est établi que les indicateurs socio-économiques objectifs présentés ci haut indiquent que l’appel à l’observation d’une journée  » villes mortes  » dans la capitale a été suivi à 95% par la population de la capitale.

Dès lors que ledit appel du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement est soutenu presqu’à 100% par la population de Kinshasa et de celle de l’arrière pays, quelle leçon Edem Kodjo doit-il tirer de ce verdict sans appel sur le fond et sur la forme ?

La question ainsi posée s’adresse particulièrement au facilitateur contesté, à l’Union africaine, à l’Onu à travers la Monusco, l’Organisation internationale de la francophonie, à l’Union européenne et aux Etats-Unis d’Amérique.

Par Bamporiki Chamira

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