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L’ASADHO non concernée : Pour cette ONGDH, ceux qui vont au dialogue donnent l’occasion à

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L’ASADHO non concernée : Pour cette ONGDH, ceux qui vont au dialogue donnent l’occasion à

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J. Kabila de violer la Constitution et de rester au pouvoir

Pour Maître Jean-Claude Katende, président national de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) et porte-parole du Front Citoyen 2016, ceux qui vont au dialogue donnent l’occasion au président Joseph Kabila de violer la Constitution et de rester au pouvoir.

Pour lui, la Majorité Présidentielle a déjà planifié la non organisation des scrutins et veut rester au pouvoir, en violation des règles démocratiques voulues par la majorité des Congolais. Le juriste s’exprimait ainsi hier mercredi 24 août, sur les réseaux sociaux.

A la recherche de l’argent et des postes politiques

 » Ceux qui vont au dialogue pour prolonger le règne de la Majorité Présidentielle sont contre la démocratie. Ils sont seulement à la recherche de l’argent et des postes politiques.

La Majorité Présidentielle étant de mauvaise foi, elle ne mérite aucun sursis politique, elle doit partir à la fin du mandat du président Joseph Kabila.

Pour faire respecter la Constitution et ouvrir la voie au départ du Président Joseph Kabila, tous les démocrates doivent se refuser de participer aux concertations nationales  » nouvelle formule « . Le dialogue ne produirait aucun résultat positif pour le peuple congolais. Nous n’irons pas là bas « . C’est ce qu’a écrit Me JC Katende sur son compte facebook. A en croire Me Katende, le combat de Mandela et Gandhi pour la démocratie et les droits de l’homme seront toujours une source d’inspiration pour le combat des nouvelles générations.

Lentement et surement vers la fin de mandat de Joseph Kabila

L’on s’approche lentement et surement vers la fin de mandat de Joseph Kabila, qui prend fin en principe le 19 décembre 2016.

Malgré le forcing du facilitateur de Nkosazanna Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’Union Africaine, taxée par l’opposition de rouler pour l’actuel locataire du Palais de la Nation, la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies demeure un document contraignant, exigeant comme la Constitution de la RD Congo la tenue des élections dans le délai.

Dans son article 8, la Résolution 2277 exhorte le gouvernement de la RDC et toutes les autres parties concernées à créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme à la Constitution congolaise, pour qu’il s’accompagne d’un débat politique libre et constructif ; et pour que soient assurés la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de réunion, un accès équitable aux médias y compris aux médias d’Etat…

Les Nations Unies constituent un temple de la Démocratie pour certains observateurs qui se demandent de quoi joue l’organisation internationale qui ne tient pas compte de l’opinion d’autres parties concernées dans la crise congolaise qui récusent le facilitateur Edem Kodjo.

Depuis , on ne cesse d’enregistrer les réactions de toutes les organisations internationales apportant leur soutien au togolais Edem Kodjo que certaines franches de la société civile récusent et taxent de  » géniteur et producteur de conflits pour avoir aligné sur la liste des Forces vives de la RDC des personnalités politiques bien connues pour leur appartenance aux formations politiques proches du pouvoir.

Qu’il y ait dialogue ou pas, la Résolution 2277 soutient la tenue des élections dans le délai conforme à la Constitution. Si dans cinq ans , le gouvernement de la RDC n’était pas en mesure d’organiser les élections conformément à la Constitution , qu’est-ce qu’il peut faire avec le dialogue qu’il n’a pas fait dans cinq ans dans peu de temps qui reste, s’interroge un observateur.

L’impartialité médiateur exigée

Edem Kodjo devrait être impartial pour bien mener sa mission lui confiée par l’Union Africaine, pour sortir le pays de l’impasse politique née par les élections du 28 novembre 2011 avec son corolaire qui est la légitimité du pouvoir. Mais l’homme d’Etat togolais donne l’impression de rouler pour Kinshasa qui lui héberge à l’ex-Grand- Hôtel de Kinshasa aux suites présidentielles, assure sa sécurité et son déplacement avec des moyens de transport et des hommes mis à sa disposition.

De quoi donner raison à l’opposition qui jure que par son départ et son remplacement par une autre personnalité intègre de la trempe des Joachim Chissano, Ketumile Masire, Alpha Oumar Konare, John Kufuor, Thomas Boni Yayi, Olusegun Obansanjo, Abdusalami Abubakar…

Par Godé Kalonji

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