Les travaux de l’atelier de consultation nationale des partenaires pour la planification du programme de menaces des pandémies émergentes (EPT) ont démarré hier mercredi 24 août à Kinshasa sous la houlette du ministre de l’Agriculture, pêche et élevage, Emile Mota.

Selon ce membre du gouvernement, ce forum trouve sa justification du fait que le monde est actuellement confronté à un risque croissant de fort impact des malades infectieuses qui menacent la santé humaine et la stabilité sociopolitique.

L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) estime pour sa part que plus de 70% des maladies infectieuses sont d’origine animale, a souligné le ministre qui a relevé en plus que fort de ce constat, le gouvernement soutient le programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA). Dans le même ordre d’idées, il apprécie les efforts de l’agence des Etats-Unis pour l’aide internationale (USAID) en vue de prévenir l’apparition et la propagation de nouvelles maladies infectieuses à partir de la population animale.

L’occasion a été ainsi donnée au ministre d’en appeler à la mobilisation des autres parlementaires pour renforcer la mise en œuvre du programme de menaces des pandémies émergentes en RDC.

Toujours dans la série des déclarations, le représentant de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RDC, Alexis Bonte, a affirmé que sa structure travaillera essentiellement à l’interface homme-animal et contribuera à une meilleure compréhension des facteurs favorisant l’apparition, la propagation et la persistance des pathogènes.

Le représentant de l’ONU a souligné le fait que la mise en place de ce programme se traduira par le renforcement des capacités de surveillance des services vétérinaires et des laboratoires avant d’annoncer la formation par la FAO des experts nationaux dans des domaines variés se rapportant à cette lutte.

Par G.O