Une délégation de la CENCO composée de l’Abbé Leonard Santedi (SG CENCO), l’Abbé Donatien Nshole (SGA CENCO), Monseigneur Marcel Utembi (Président de la CENCO Archevêque de Kisangani), Monseigneur Fridolin Ambongo (évêque de Bokungu Ikela et Administrateur de Mbandaka Bikoro) a été reçue le 16 août 2016 par le Facilitateur Edem Kodjo.

La rencontre a eu lieu à l’ex-Grand Hôtel de Kinshasa où réside le facilitateur. Au sortir de cette rencontre, le porte-parole et secrétaire Général de la CENCO, l’Abbé Léonard Santedi a fait le point de leurs échanges et répondu aux questions des médias.

Selon e porte-parole de la CENCO, le Facilitateur apprécie l’initiative des évêques catholiques. Et tous les efforts doivent être conjugués ensemble pour aller de l’avant en vue de la tenue imminente du dialogue.

L’initiative des évêques catholiques est aussi saluée par les acteurs politiques, la société civile, mais aussi par le facilitateur qui a émis le vœu de voir ce travail continuer, a précisé Léonard Santedi.

Selon l’Abbé Santedi, la CENCO croit à la tenue du dialogue politique en RDC pour baliser le chemin en vue de l’organisation des élections apaisées et crédibles en RDC.

 » Je l’ai dit, pour les pasteurs, l’espoir est permis; et c’est cela d’ailleurs qui fait qu’on ne lâche pas prise même s’il y a des obstacles; il faut reconnaitre que ce n’est pas un optimisme béat de notre part.

Il y a des obstacles mais quand l’espoir est là, il y a l’engagement et au bout du compte, je crois qu’on peut obtenir un résultat et nous tous nous espérons obtenir un bon résultat pour la nation congolaise « , a -t-il déclaré.

Pour le secrétaire général de la Conférence Episcopale nationale du Congo,  » ce n’est pas la CENCO de fixer la date. Mais, il faut la volonté politique d’abord, et s’il y a la volonté de la part de tous les acteurs, on peut espérer qu’on aura ce dialogue.

Et d’ailleurs c’est cela qui fait notre détermination, notre motivation, notre engagement à continuer pour que on arrive à ce dialogue. Donc, on doit tous aller dans ce sens-là « .

 » Ce qui est important pour les pères évêques, ajoute Léonard Santedi, c’est d’abord le capital confiance, le capital confiance des uns et des autres. Ce capital confiance est important et donc les évêques ont écouté les uns et les autres, dit-il.
Face à la méfiance des uns et des autres, les évêques catholiques avaient levé l’option d’apporter leur sollicitude pastorale en appui au Facilitateur.

Ayant apprécié tout ce qui se fait et convaincu que le dialogue reste la voie royale en démocratie pour régler les problèmes, les princes de l’église ont tenu à rencontrer les acteurs politiques et les acteurs de la société civile pour échanger et voir ce qui peut être fait ensemble pour la tenue effective du dialogue et pour relancer le processus électoral. Au cours de cet échange, les évêques ont promis au facilitateur de continuer à lui apporter leur soutien dans sa mission.

Par Godé Kalonji