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Célébration du 69ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde à Kinshasa : L’ambassadeur Ashok Warrier vante les performances de l’agriculture

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Célébration du 69ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde à Kinshasa : L’ambassadeur Ashok Warrier vante les performances de l’agriculture

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Selon ce diplomate, l’agriculture, tout comme la pêche et les forêts, est l’un des contributeurs au produit intérieur brut

L’ambassadeur de l’Inde à Kinshasa a déclaré, le lundi 15 août, que l’agriculture, tout comme la pêche et les forêts, est l’un des contributeurs au produit intérieur brut (PIB). L’ambassadeur Ashok Warrier a fait cette déclaration lors d’une soirée organisée au Fleuve Congo Hôtel situé à Gombe, une commune de la capitale de la République Démocratique du Congo, dans le cadre de la cérémonie de célébration du 69ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde.

Il a rappelé qu’en 1961, l’Inde était au bord de la famine massive. La production alimentaire était d’environ 50 millions de tonnes et l’Inde a était un des plus gros importateurs de céréales alimentaires.  » La révolution verte a changé cette situation et conduit à une augmentation spectaculaire de la production alimentaire.

La production de céréales en 2015-2016 est estimée à 253, 16 millions de tonnes, faisant de l’Inde le 2ème producteur mondial de fruits et des épices « , a enchaîné l’ambassadeur, affirmant que l’exportation agricole constitue 10% des exportations de l’Inde et que la hausse de participation du secteur privé dans l’agriculture organique et l’utilisation de la technologie de l’information sont les principales tendances dans l’industrie de l’agriculture.

Le diplomate indien a également démontré que le secteur agricole est susceptible de subir une réforme majeure avec l’investissement dans la poussée massive de la technologie pour la révolution verte.

Des mesures ont été prises par le Gouvernement indien en vue d’améliorer la fertilité des sols sur une base durable et de soutenir l’agriculture organique. Dans le même ordre d’idées, l’Inde devient le plus grand producteur de lait. La production laitière est le plus important générateur d’emplois ruraux durables…

Relations entre Kinshasa et New-Delhi

Avant de conclure son allocution, l’ambassadeur Ashok Warrier a indiqué que, figurant parmi les premiers pays à établir une mission diplomatique à Kinshasa, l’Inde a envoyé ses soldats en République Démocratique du Congo dans les années 1960-1962 dans le cadre de la mission de la paix de l’ONU, chargée de lutter contre la rébellion dans la province du Katanga. A l’heure actuelle, plus de 4 500 hommes de troupes indiennes, des observateurs militaires et de la police civile font partie de la MONUSCO.

 » L’Inde a apporté une aide économique par le biais de Lignes de crédit, dons et subventions au Gouvernement de la RDC, appuyé le programme de renforcement des capacités et fourni des bourses annuelles aux étudiants congolais « , a poursuivi l’ambassadeur, ajoutant que 3 à 4 générations d’Indiens ont grandi au Congo Démocratique et que des hommes d’affaires indiens s’intéressent de plus en plus à ce pays d’Afrique Centrale. Il a, enfin, rappelé l’arrivée en février 2016 dans la capitale congolaise d’une délégation de 17 Indiens venus en RD Congo, afin de participer à la Conférence de l’Investissement du Secteur Privé (CISP) pour la Région des Grands Lacs.

Leçon à retenir pour la RDC

Pour leur part, les analystes invitent le Gouvernement congolais à retenir que, comme l’a si bien dit l’ambassadeur indien, l’importance des travaux agraires dans la croissance du PIB en particulier, et dans le développement économique en général, est indéniable surtout dans un pays comme la RD Congo dont le sol est dotée d’une si forte fertilité que sa production agricole peut nourrir la majorité des pays africains.

Comme si cela ne suffisait pas, le Gouvernement congolais continue de refuser de développer la pêche, malgré les informations faisant état d’une importante quantité de poissons dans les lacs et autres cours d’eaux qui serpentent le territoire national. Plus étonnant encore, une bonne partie du territoire national congolais est couvert par la forêt équatoriale réputée comme 2ème forêt au monde, après celle de l’Amazonie.

Cette ressource naturelle fait l’objet d’une négligence surprenante de la part des autorités qui refusent d’exploiter le gaz méthane dans le lac Kivu, au moment où un pays voisin a déjà entamé l’exploitation pour le bénéfice de sa population.

Par Marcel Tshishiku

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