Type de recherche

Dans une déclaration faite par une organisation d’observation électorale: Les politiques congolais appelés à libérer le processus électoral

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Dans une déclaration faite par une organisation d’observation électorale: Les politiques congolais appelés à libérer le processus électoral

Partager

La CASE (Commission africaine pour la supervision des élections) vient encore de monter au créneau pour fustiger le comportement de la classe politique congolaise.

Le doigt est pointé sur les acteurs politiques de la majorité au pouvoir et de l’opposition politiques qui, selon cette organisation d’observation électorale, se livrent dans des manœuvres compliquant le processus électoral dans le pays.

C’est dans ce cadre que la CASE a exhorté, dans une déclaration faite le jeudi 11 août, dont une copie est parvenue à la presse par le biais de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), les acteurs politiques à libérer le processus électoral congolais.
Cette organisation a saisi aussi cette occasion pour faire appel à la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilité du Congo) pour concrétiser son soutien logistique promis à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) dans le cadre de l’opération de révision du fichier électoral en cours dans la province pilote du Nord-Ubangi.

Pour la CASE, les acteurs politiques de la Majorité et de l’Opposition politique prennent le peuple congolais en otage en à travers divers prétextes tant pour retarder au maximum la tenue du Dialogue politique national que pour la mise à mort du processus électoral congolais.

Face à cette situation, la CASE invite les familles politiques au pays à tirer les leçons de leurs attitudes et à se libérer des activités tant politiques qu’électorales qu’elles ne semblent plus être à même d’assumer. Elle invite aussi la société civile à prendre la relève de la classe politique, en favorisant sans délai un cadre d’échange salutaire pour la nation congolaise.

La CASE interpelle, en outre, les activistes de la société civile en général et ceux de l’ACAJ (Association congolaise d’accès à la justice) en particulier au sujet de leurs analyses sur le processus électoral, afin qu’ils tiennent réellement compte des principes qui régissent l’observation non partisane des élections.

Aussi condamne-t-elle les dernières prises de position de l’ACAJ, dont les allures de communication se sont rapprochées de plus en plus des organisations à caractère politique. La CASE va plus loin en invitant l’ACAJ à retirer ses déclarations faites au sujet du rôle de la MONUSCO, concernant précisément le retrait de son soutien logistique en faveur de la CENI sur les opérations électorales.

Elle rappelle que la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies engage la MONUSCO à accompagner la CENI spécifiquement dans l’organisation de l’opération de révision du fichier électoral.

Par LKT

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *