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Pickpockets et voleurs à l’arrachée se font signaler au marché central de Kinshasa

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Pickpockets et voleurs à l’arrachée se font signaler au marché central de Kinshasa

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Preuve que le gouvernement a montré ses limites

L’accalmie aura été de courte durée au marché central de Kinshasa communément appelé grand marché. Chasser le naturel, il revient au galop. Telle est la leçon qu’il convient de tirer après la résurgence des voleurs au marché central de Kinshasa. Comme si le vol d’argent et les biens est une industrie qui fait vivre avec ou sans la complicité des agents de l’ordre.

Beaucoup de clients qui passent par le grand marché font les frais des actes de banditisme depuis que le mal a ressurgi dans ce lieu de négoce. Argent, (collier, chaine d’or) et autres objets de valeur sont arrachés par des malfrats éhontés qui osent parfois narguer le public.

Après un moment de retrait, les petits voleurs qui opèrent au marché central ont changé de stratégies. Ils se réservent dans leur mode opératoire et s’infiltrent dans les rangées des clients, étant bien habillés, contrairement au passé. Mais, ils sont connus des vendeurs qui les pointent souvent du doigt, à leur insu.

Argent et objets ayant une valeur marchande sont subtilisés par ces inciviques. Ceux qui font des affaires sont souvent ciblés par des coltineurs (transporteurs des colis pesants) qui réussissent à s’échapper avec le colis sur la tête et à disparaitre dans la nature, laissant loin derrière eux le propriétaire du colis.

Les vendeurs et les clients fréquentant le grand marché s’inquiètent de la résurgence de cette forme de banditisme au marché central. Ne sachant à quel saint se vouer, ils en appellent malgré tout à la vigilance de la police.

Mais cette dernière est souvent soupçonnée de connivence avec les voleurs. Et pourtant c’est cette même police qui s’était illustrée non sans succès dans l’opération aujourd’hui, réclamée par tous.

Lorsque la police faillit à sa mission le gouvernement en pâtit dès lors le Kinois accusent le pouvoir public de laxisme ou de complice d’autant plus que la plupart des hors-la -oi opèrent sans arme. Seuls les kuluna utilisent des armes blanches tandis que les shegues et les voleurs à l’arrachée n’ont que leur savoir-faire pour inquiéter la population.

L’alerte a été donnée depuis un certain temps. Les paisibles citoyens qui avaient commencé à circuler dans les rues et sillonner les grands marchés sans avoir trop la puce à l’oreille apprennent à nouveau à se comporter en homme averti. Car le banditisme reprend de l’ampleur. Revenant d’un congé forcé, les malfrats font payer cher leurs victimes.

Ce qu’il faudra craindre dans ce contexte, c’est la justice populaire à laquelle la population a toujours menacé de recourir là, ça serait pire. La police a, par conséquent, tout intérêt à revenir sur  » l’opération Likofi « , la seule redoutée par les cambrioleurs. Faute de quoi le gouvernement aura un prix à payer, à l’approche des élections.

Par G.O

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