Territoire d’Inongo au Maï-Ndombe : Le duo Ambome -Mboesenge à la base d’un grave incident chez les Basengele
Partager
Les autorités politiques et judiciaires appelées à décourager l’impunité
Un grave incident s’est produit en date du 14 juillet dernier à Banzow-Moke, chef-lieu du secteur de Basengele, dans le Territoire d’Inongo, dans la Province du Maï-Ndombe.
Deux habitants du coin se sont permis un acte condamnable lors des funérailles d’un membre du Parti du Peuple pur la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), originaire de cette partie de l’ex province du Bandundu. Ils sont tous pour l’heure à la disposition de la Police. L’auteur moral de l’acte déplorable, en la personne d’Ebengo Wenge alias Ambome, laisse entendre se tirer d’ici là de cette affaire.
Il s’était lui-même rendu au Commissariat de police dans le but de remplacer au cachot Mboesenge Ilwa, qu’il avait envoyé arracher un drapeau du parti-phare de la Majorité présidentielle, le 14 juillet, avant de le brûler en présence de nombreux témoins, dont certains réfractaires à l’anarchie sont entrés en contact avec La Tempête des Tropiques.
Le comportement de M.Ambome a été condamné par plusieurs habitants de Banzow-Moke. Surtout les jours suivant dans sa quête de faire libérer son colistier. Des témoins soutiennent l’avoir entendu menacer de mettre le Commissariat de la police à feu et porter atteinte à l’honneur ainsi qu’à la dignité des autorités publiques.
Le Chef de l’Etat, les Députés nationaux et le Gouverneur de province , bien qu’absents, n’ont pas été épargnés. Le Parquet général d’Inongo garde par devers lui le reste du drapeau du PPRD brûlé par Mboesenge sous instigation d’Ebengo-Wenge alias Ambome.
La justice, sans l’influencer, est bien appelée à faire son travail en sanctionnant les personnes reconnues coupables des actes à l’encontre de la cohabitation pacifique et de la tolérance politique en cette période de turbulences politiques et sociales. De cette manière, il sera découragé l’effet de contagion, en évitant des émules dans les contrées environnantes de Banzow-Moke ou dans d’autres provinces du pays.
On n’ignore pas que la vengeance privée est le fait de l’impunité, lorsque les victimes ne sont pas satisfaites ou ne trouvent pas des sanctions prises contre leurs bourreaux, exemplaires susceptibles de les réhabiliter, ne fut-ce que moralement et de décourager d’autres velléités à l’avenir.
Le Parquet général a tout intérêt de bien suivre ce dossier et de le clôturer convenablement, en évitant ce qui est arrivé plusieurs fois avec les cas de Kuluna à Kinshasa. Il s’agit d’une alarme lancée et à considérer comme il se doit de manière à éloigner la tension.
Par K.Kap