Une année à peine et trois mois viennent de s’écouler depuis que Jean Kimbembe Mazunga et le comité qu’il dirige ont pris les rênes de la Société Commerciale de Transports et des Ports (SCTP), après qu’il ait plu au Président de la République Joseph Kabila de nommer un nouveau staff dirigeant à la tête de l’ex-Onatra.

Mais, en peu de temps, Jean Kimbembe et son équipe ont réussi à remettre à flots la SCTP, au grand dam de ses détracteurs qui n’en croient pas leurs yeux et se réfugient désormais dans le torpillage des actions salvatrices menées par cet ingénieur.

Aux abois, ces pêcheurs en eaux troubles dont les masques tombent déjà, à en croire nos sources, croient pouvoir distraire le comité Kimbembe en agitant du vent. Mais c’est sans compter avec la détermination qui anime cet ingénieur qui, en un temps record, a réussi non seulement à apurer les arriérés de salaires laissés par l’ancien comité de gestion, mais aussi à débarrasser l’immeuble ex-Onatra de plus 400 tonnes d’ordures sous lesquelles croulaient cet édifices et ses environs, épargnant ainsi plus 3000 travailleurs de risques d’épidémies auxquels ils étaient quotidiennement exposés.

A ces actions, il faut aussi ajouter la vitalité que vient de retrouver la voie ferrée Kinshasa – Matadi, avec notamment la relance du train express et des travaux effectués en urgence sur ce chemin de fer pour sécuriser les passagers et l’outil de travail.

Poser des actions de telle envergure en une année, cela relève pratiquement d’un exploit, quand on sait que l’ex-Onatra était, avant l’arrivée du comité de gestion actuel, un sanctuaire d’agitateurs et autres pêcheurs en eaux troubles dont la plupart venaient passer leur temps à tailler bavettes pour ensuite exiger d’être payés à la fin du mois !
Après avoir assaini l’environnement de travail et redonné le sourire aux travailleurs en apurant les arriérés de salaires, Jean Kimbembe voulait sans doute que le personnel comprenne qu’il doit vite se remettre au travail. Car, la relance de la machine ex-Onatra est un travail de longue haleine qui nécessite la contribution de tout le monde, du premier au dernier des agents.

Malheureusement, les échos qui nous parviennent à travers nos fins limiers nous amènent à croire que les vieux démons n’ont pas totalement désarmé à l’ex-Onatra, si l’on en juge par l’agitation entretenue par quelques pêcheurs en eaux troubles.

Sanctuaire d’agitateurs ?

Certains travailleurs interrogés récemment non loin de la gare centrale et qui n’ont pas une courte mémoire se souviennent encore des conditions déplorables dans lesquelles se trouvaient les installations sanitaires avant l’avènement du comité Kimbembe. Aujourd’hui, les choses ont bien changé dans ces sanitaires. C’est dire que ces travailleurs conscients du travail abattu par les nouveaux dirigeants n’entendent plus se laisser manipuler.

Il sera donc difficile d’effacer de la mémoire collective l’image réelle de ce qu’était l’ex-Onatra avant l’arrivée du comité de gestion actuel. La SCTP, il faut le rappeler, a retrouvé la voie du redressement cinq jours seulement après la nomination de Jean Kimbembe.

Et les actes posés jusqu’à présent témoigneraient bien de la volonté de ce dernier de placer toujours les travailleurs au centre des préoccupations. Qui a oublié les nombreuses charges à la faveur des retraités que l’actuel comité de gestion a héritées des comités précédents ?

Tous ces signaux, il sied de le rappeler, ont été lancés à l’endroit du personnel, dans le but d’amener ce dernier à participer activement aux efforts de redressement de cette importante entreprise. C’était, hélas, sans compter avec les ardeurs de quelques manipulateurs qui, à en croire quelques sources dignes de foi, entretiendraient encore des officines de mensonges et de la calomnie, dans l’intention manifeste de briser l’élan de redressement.

Pourtant, lorsqu’on fait un tour à la gare centrale et dans les couloirs de l’immeuble ex-Onatra, les actes posés dans le sens de redorer l’image de la SCTP sautent aux yeux. N’en déplaise à celui qui avait autrefois privé les agents et cadres de fameux colis du 13ème mois aujourd’hui réhabilités par le DG Kimbembe.

Curieusement, c’est ce fossoyeur qui est aujourd’hui pointé comme l’un de grands agitateurs à la SCTP. Les masques ont donc commencé à tomber.

Certes, l’action syndicale relève bien des activités normales au sein de toute entreprise. Mais, de là à confondre celle-ci avec un sanctuaire d’agitation, le pas ne doit pas être franchi, si le personnel tient au redressement de cette société appelée à jouer le rôle d’épine dorsale de la relance économique en RDC.

Par DMK