Lors de la Conférence des présidents tenue hier mercredi 10 août 2016 à Kinshasa pour analyser l’évolution de la situation politique de la République démocratique du Congo, l’Alternance pour la République a vivement condamné les expulsions des activistes des droits de l’homme des organisations interna-tionales dont Ida Sawyer, de Human Rights Watch.

Dans un communiqué de presse signé par son président a.i, le député national Franck Diongo, l’AR a également dénoncé les arrestations arbitraires des acteurs politiques, en l’occurrence celle de Norbert Luyeye, président national de l’Union des Républicains (UR).

Cette plateforme de soutien à la candidature de Moïse Katumbi considère la multiplication dangereuse de ces actes illégaux sont une des preuves de l’instauration d’un régime totalitaire en République démocratique du Congo.  » L’Alternance pour la République dénonce et condamne ces actes de violation flagrante de droit de l’homme et d’intimidation qui n’augurent pas la volonté réelle du pouvoir en place de réaliser l’alternance démocratique en ce moment où tous les Congolais et l’ensemble de la communauté internationale s’attendent à la décrispation du paysage politique en vue des élections apaisées, transparentes, libres et démocratiques dans le délai constitutionnel « , martèle-t-on.

Faisant sienne la déclaration du 9 août dernier à Bruxelles de Moïse Katumbi suite aux propos de Joseph Kabila sur le processus électoral en RDC, l’AR rappelle que l’organisation des élections est réglée par la Constitution de la République et non par la volonté d’un individu, moins encore par celle d’une quelconque institution.

Membre du  » Rassemblement « , l’AR réitère l’appel du président du Conseil des sages, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, demandant au peuple congolais d’être prêt à se prendre en charge pour préserver les acquis de la démocratie et la sauvegarde de la stabilité constitutionnelle des libertés chèrement acquises.

Par LM