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Ndolo : plusieurs prisonniers amnistiés demeurent encore en prison

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Ndolo : plusieurs prisonniers amnistiés demeurent encore en prison

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Tel est le cas du professeur Michaël Mbonekube, Prince Willy Mishiki et bien d’autres politiques qui, jusqu’à ce jour, continuent de croupir derrière les barreaux, alors que les militaires et policiers qui ont pris les armes sont privilégiés dans l’application de cette loi

Selon des sources, bien de détenus amnistiés demeurent encore dans des prisons à Kinshasa, pour des raisons qui demeurent encore floues. Tel est le cas du professeur Michaël Mbonekube, Prince Willy Mishiki, Dr Kanku et bien d’autres qui, jusqu’à ce jour, continuent de croupir à la prison militaire de Ndolo.

On déplore par ailleurs que cette loi d’amnistie soit appliquée de manière sélective et partiale. D’autres sources renseignent que si certains bénéficiaires de cette mesure ne sont pas encore libérés, c’est à cause du manque de moyens de les faire retourner à l’Est de la République démocratique du Congo où ils ont été arrêtés. Cette explication ne tient pas le coup puisque les concernés, à l’instar du professeur Michaël Mbonekube, peuvent bien se prendre en charge en organisant leur propre rapatriement.

D’ailleurs, Mbonekube qui est responsable d’un grand parti politique, entend s’installer à Kinshasa pour poursuivre ses activités, et n’a donc pas besoin de cette gymnastique avant de quitter la prison de Ndolo.

Une autre lecture renseigne que dans l’application de cette loi, la tendance est à privilégier des militaires et policiers qui ont pris les armes contre la République démocratique du Congo en commettant des crimes inimaginables. Mais quant aux politiciens qui n’ont tué aucun congolais, le dossier est géré autrement, avec beaucoup de lenteur. Ce que regrette amèrement l’Opposition non armée qui a choisi la voie de la démocratie pour combattre le régime.
On signale par ailleurs que si l’application de ce texte se fait au compte goutte, c’est à cause des exigences de certains services qui passent au peigne fin chaque nom des prisonniers amnistiés avant de rendre effective la libération.

L’opinion pense que c’est là une démarche contraire puisque tous les cas devaient passer au tamis en amont avant de publier les listes tambours battants. Ce qui frise la précipitation. Car, si par la suite, ces services constatent que tel ou tel autre détenu ne peut quitter la prison, cela constituerait une violation flagrante de la loi de l’amnistie qui a publié ce nom, une loi promulguée par Joseph Kabila et l’arrêté signé par la ministre de la Justice.

Par Docialia H

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