L’implication de Werrason n’a produit aucun effet

Le chanteur Koffi Olomidé vient de passer sa troisième nuit au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) où il est sous mandat d’arrêt provisoire (MAP), après un réquisitoire de 18 mois à son endroit pour agression, à l’aéroport Jomo Kenyatta, à Nairobi, sur une de ses danseuses, Pamela.

Le patron du groupe Quartier Latin a été cueilli dans sa résidence officielle située au quartier Mont-Fleury à Ngaliema, mardi 26 juillet dernier, par des éléments de la police nationale congolaise mandatés par le procureur général de la République.

L’homme s’est rendu devant le PGR où il a été entendu pendant plus de quatre heures, avant d’être acheminé à la Prison centrale de Makala le même jour au coucher du soleil.

Les autorités pénitentiaires jointes au téléphone le même mardi ont confirmé l’arrivée de Mopao Mokonzi à qui on a donné une cellule et un numéro d’écrou.

Alors qu’il répondait encore aux questions du procureur général de la République, indiquent des témoins, l’ambassadeur de la paix Werrason avait pris l’initiative d’effectuer le déplacement du centre-ville pour plaider en faveur de son collègue musicien devant Flory Kabange Numbi. Mais c’était sans succès, car la  » loi est dure, mais c’est la loi « , dit-on.

Il faut signaler qu’une association des femmes a rendu visite mercredi dernier à la star dans sa cellule pour lui demander d’accepter de devenir porte-parole des prisonniers en vue de plaider pour eux.

Mais on ignore encore la réponse du concerné. Bien d’autres associations des droits de l’homme se ruent vers la commune de Selembao pour réconforter le Quadra Koraman, parmi lesquelles la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP).

De même, une aile de l’Alliance des Bangala (Alliba) que dirige Michel Koyapa, a mis à la disposition de l’artiste un collectif d’avocats pour le défendre. Car le jugement n’est pas encore rendu dans cette affaire.

Par L.M.