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Aux cotés de la PNC : La MONUSCO veille désormais à la sécurité de Tshisekedi

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Aux cotés de la PNC : La MONUSCO veille désormais à la sécurité de Tshisekedi

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Les Nations Unies ne cessent d’encourager les parties à surmonter leurs divergences pour précisément aller au dialogue

L’arrivée d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa relève de la politique intérieure de la RD Congo, cela relève de la Police Nationale Congolaise. C’est ce qu’a tenu à préciser hier mercredi le général Mgwebi, le commandant des forces de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO).

L’officier supérieur sud-africain s’exprimait lors du point de presse hebdomadaire des nations unies. L’homme a expliqué que la PNC bénéficie de la collaboration de la police des nations unies (UN POL). Les deux structures travaillent à un plan pour assurer la sécurité de Tshisekedi.

Le général Mgwebi a estimé que pour l’instant, il n’y a pas d’indication sur une éventuelle restriction de mouvement du  » sphinx de Limete « . L’officier a assuré que si la MONUSCO constate des faits, elle va réagir. Mais pour lui, il faut s’abstenir de spéculations.

La date du dialogue

Concernant la fixation d’une date du dialogue, il a insisté sur le fait que cela revient au groupe de soutien à la facilitation d’y répondre. Le général a signalé, par ailleurs, que la MONUSCO ne cesse d’encourager les parties à surmonter leurs divergences pour précisément aller à ce forum.

A propos de la situation militaire, le porte-parole militaire de la MONUSCO, le lieutenant-colonel Martin Amouzoun Codjo, a relevé une  » baisse significative de l’activisme des groups armés, dont l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) « .

Toutefois, l’intervenant a signalé divers faits comme l’attaque de la localité de Bayule, à 55 km au sud-est d’Ango, dans la province du Bas-Uele, par dix supposés éléments armés de la LRA, le 21 juillet dernier. Ils ont pillé plusieurs maisons, un centre de santé et une école, puis forcé les populations à porter les biens pillés.

Les FARDC en première ligne

En Ituri, les FARDC ont dû s’employer à combattre, avec le soutien de la force de la MONUSCO, divers groupes armés parmi lesquels des éléments des FRPI ou encore des Mayi Mayi. Le lieutenant-colonel Amouzoun Codjo a signalé qu’au Nord-Kivu, la situation sécuritaire demeure volatile.

Il a répertorié divers accrochages entre FARDC et groupes armés comme l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et autres Mayi Mayi Nyatura au cours des opérations  » Usalama  » (sécurité) et  » Nyamulagira « .

Florence Marchal, coordinatrice du groupe de communication des nations unies, a parlé du plaidoyer du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en faveur d’une meilleure représentativité des femmes en RD Congo dans les instances de prise de décision.

Elle a aussi parlé du lancement, le samedi 23 juillet dernier à Kinshasa, au siège du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS).

Tensions et restrictions de l’espace démocratique

Théophane Kinda, porte-parole a.i de la MONUSCO, a rappelé la visite de trois jours en RDC, de Zeid Ra’ad al Hussein, Haut-commissaire des nations unies aux droits de l’homme.

L’homme avait salué les progrès de Kinshasa, notamment dans la lutte contre les violences sexuelles. Zeid Ra’ad al Hussein avait cependant noté les tensions et restrictions de l’espace démocratique.

Le haut fonctionnaire onusien avait aussi insisté sur le fait ni le dialogue ni le processus électoral ne pourraient s’avérer crédibles sans le respect pour tous des droits de l’homme ainsi que des libertés fondamentales garantis par la Constitution.

Par Yves Mitondo

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