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Affaire Koffi Olomide : Les organisations des droits de la femme appelées à réagir

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Affaire Koffi Olomide : Les organisations des droits de la femme appelées à réagir

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L’artiste congolais Koffi Olomide a, une fois de plus, fait parler de lui suite à son coup de pied dans le ventre de sa danseuse appelée Pamela.

Appelé à livrer un concert au Kenya, cet artiste de renommée internationale et patron de l’orchestre Quartier Latin International a, dès son arrivée à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi, été filmé en train de frapper sa danseuse.

Ce geste violent a provoqué son expulsion du Kenya le samedi dernier. La vidéo de la scène, qui circule sur les réseaux sociaux, a suscité une vague d’indignations.
Suite à cet incident, les autorités zambiennes ont également résolu d’annuler le dimanche la production du chanteur à l’occasion du salon de l’agriculture, à Lusaka.

Cette manifestation, apprend-t-on, allait être organisée la semaine prochaine par la Compagnie du salon agricole et commercial de Zambie. La décision d’annulation dudit concert a été rendue publique au travers d’un communiqué signé par le responsable de la compagnie organisatrice, Ben Shoko.

Les autorités congolaises muettes

Par ailleurs, au regard des décisions prises par les deux pays africains, la population kinoise n’attend plus que la réaction de ses autorités dans le but de réprimer ce genre d’attitude qui n’honore pas la femme, tout autant l’image de la République.

La condamnation de ce fait est aussi attendue de la part des ong qui défendent les droits de la femme. La réaction de la représentante personnelle du Chef de l’Etat dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Jeanine Mabunda, est vivement attendue.

Des voix s’élèvent au sein de la population congolaise pour que l’auteur de cet acte, que d’aucuns qualifient d’ignoble, soit condamné avec la dernière énergie.

Il s’avère utile pour le Gouvernement congolais de pouvoir ouvrir l’œil afin de chercher à savoir le traitement infligé à ces danseuses par leur patron.

Selon certaines langues, ces jeunes filles n’ont aucun droit à réclamer à leur maître, connaissent des humiliations et supportent parfois des choses intolérables au nom du vedettariat. Vivant dans un monde fermé, elles sont incapables de dénoncer le traitement dont elles sont victimes pour diverses raisons, dit-on.

En plein 21ème siècle, il est déplorable que certains responsables considèrent encore la femme comme un sous homme, et dont les droits peuvent être bafoués au vu et au su de tout le monde. La reconnaissance du respect des droits de la femme congolaise, faut-il le dire, est reconnue par la Constitution.

Mystère autour de l’affaire

Jusque maintenant, personne ne sait encore le mobile qui a poussé cet ambassadeur de la rumba congolaise à agir de la sorte.

Même lors de son passage, le dimanche 24 juillet dernier, sur le plateau de l’émission  » Karibu Variétés « , l’artiste a refusé de répondre à la question. Pour lui, il était venu, tout simplement, présenter ses excuses pour l’acte posé.  » Je regrette au plus profond de moi-même ce qui est arrivé.

Il s’est agi d’un moment de folie, un moment d’égarement. Je m’excuse auprès de tous les congolais « , a-t-il expliqué.

Rappelons qu’en août 2012, Koffi Olomide avait été condamné par le tribunal de paix de la Gombe/Kinshasa à trois mois de servitude pénale avec sursis pour coups et blessures. C’était à l’issue d’un procès l’opposant à son producteur, Diego Music Lubaki.

Par TSM

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